Il l’a dit. Il l’a fait. Déclaré élu par la Commission nationale électorale à l’issue du second tour de la présidentielle tenu le 29 décembre dernier, le Général Umaro Sissoco Embalo a prêté serment ce jeudi 27 février dans un hôtel de Bissau.
Dans une salle qui a refusé du monde, le nouveau président de la Guinée Bissau a juré d’assurer ses nouvelles fonctions en présence de José Mario Vaz, jusqu’à ce matin, président en exercice de la Guinée Bissau. Après l’investiture, le président élu et son prédécesseurs se sont rendus au Palais pour procéder à la passation de pouvoir.
En l’absence du président de l’Assemblée nationale, Cipriano Cassama qui appartient au PAIGC dont le candidat a perdu les élections, c’est son vice-président le député Nuno Gomes Nabiam qui a représenté le pouvoir législatif.
La Cour des comptes a été représentée par son président Dionisio Cabi. La sécurité a été assurée par des policiers Bissau-Guinéens, signe de leur fidélité au nouveau président. La sécurisation des alentours du réceptif hôtelier qui a accueilli l’investiture du Général Embalo était du ressort de l’armée qui, visiblement a choisi son camp.
Le camp adverse continue de crier à « une tentative de coup d’Etat ». Hors du pays, Domingos Simoes Pereira voit la main du président sénégalais derrière les derniers actes posés par son adversaire, Umaro Sissoco Embalo.
Dakaractu
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