Après le Cameroun et le Bénin, la Guinée-Bissau était la dernière étape de la visite d’Emmanuel Macron sur le continent africain. Il est arrivé, ce matin, et a été reçu par son homologue Umaro Sissoco Embaló qui vient de prendre la présidence tournante de la Cédéao. Après leur entretien, les deux chefs d’État ont tenu une conférence de presse à la présidence bissau-guinéenne.
Le cortège présidentiel français a déjà repris le chemin de l’aéroport, escorté par des habitants de Bissau venus saluer Emmanuel Macron qui rentre à Paris. C’était la première fois qu’un chef de l’État français se rendait en Guinée-Bissau.
Pour revenir sur les temps forts de la conférence de presse commune qui a eu lieu à la présidence avec Umaro Sissoco Embaló : sur le plan régional, face aux menaces à la stabilité des pays, le président bissau-guinéen veut convier Emmanuel Macron au prochain sommet de la Cédéao et le président français l’assure de sa disponibilité.
Umaro Sissoco Embaló va bientôt rencontrer la junte malienne, « Je serai là-bas pour discuter avec nos frères maliens, dit-il, je pense qu’on va trouver un accord, c’est très important qu’on en finisse avec les transitions ».
Le président bissau-guinéen met aussi sur la table le projet de création d’une force anti-putsch. Une « piste intéressante », selon Emmanuel Macron, mais on n’a pas plus de précisions pour le moment.
Sur le plan national, cette visite va être l’occasion de relancer en Guinée-Bissau les investissements français et Emmanuel Macron a annoncé l’ouverture d’une école française pour la rentrée 2023.
Rfi
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