Aliou Sall ne digère toujours pas l’humiliation de son successeur avec des propos très peu catholiques, la semaine dernière lors de l’installation avortée du conseil municipal. « A partir d’aujourd’hui les acteurs politiques de Guédiawaye auront en face d’eux un autre Aliou Sall. Je le dis aussi pour les acteurs politiques au niveau national, y compris ceux qui sont dans nos rangs et qui jouent de la fumisterie et qui ont donné de l’argent à l’opposition », tonne-t-il.
Le maire sortant a écarté tout dialogue avec son successeur qu’il traite de “soi-disant maire”. « Il n y a pas de dialogue possible avec des gens qui ont érigé en principe politique le mensonge, la manipulation et le chantage. En tout cas moi je ne participerai pas à aucune discussion dans ce contexte avec la liste opposée encore moins avec ce soi-disant maire qui ne sait même pas diriger un conseil municipal. Comment pouvons-nous comprendre qu’un maire insulte en direct le préfet de la République », souligne Aliou Sall qui s’exprimait pour la première fois après sa défaite aux élections territoriales.
Aliou Sall n’a aucunement envie de rien lâcher. A la guerre comme à la guerre. Il promet que sa coalition, Benno bokk yakaar présentera à chaque poste un candidat jusqu’au 14e adjoint. « Si nous gagnons, nous allons imposer le contrôle parce que nous avons en face de nous des gens qui ne savent pas gérer et qui n’ont pas d’éthique », charge Aliou Sall.
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