Grève des enseignants contre le report de la Présidentielle : Le coup de gueule d’un ancien inspecteur de l’enseignement

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Inspecteur de l’enseignement à la retraite, Maurice Néné Warore fustige de manière véhémente le mot d’ordre de grève des enseignants pour rejoindre la demande des politiques sur le report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février, au 15 décembre 2024.

« Je ne pense pas que ce soit pertinent d’aller en grève. Qu’on pense aux élèves, au système éducatif », a-t-il clamé.

« Pourquoi décréter des mots d’ordre de grève pour ça ? Je le fustige », a-t-il dit.

« Je le condamne en tant qu’ancien inspecteur d’académie. Je me suis toujours solidariser avec les enseignants en étant Inspecteur d’académie comme en étant enseignant, craie en main. Je le dis haut et fort, je ne suis pas pour cette grève. Ce ne fait qu’aggraver la situation, les élèves vont s’en mêler pour revendiquer des cours, ils vont envahir la rue. Vraiment ce n’est pas pertinent », a-t-il laissé entendre.

Pour lui, on ne devait pas arriver à ce stade parce que « tous les syndicalistes ne sont pas politiques ». « Il y a des syndicats apolitiques », a-t-il soutenu.

Maurice Néné Warore fait savoir que des secteurs comme l’école, la santé et les secteurs productifs ne doivent pas faire partie de cette situation politique.

« Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu », a-t-il invité.

Il souligne que « c’est les hommes politiques qui créent cette situation qui doivent la régler en dehors de l’école, de la santé… Qu’on laisse les acteurs politiques faire ce qu’ils auront à faire », somme-t-il.

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