Voici la plate-forme du cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal
1. Le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats notamment ceux du 2014 (SNTTRS), du 03 janvier (Intersyndicale-Poids) et du 13 juillet 2021 (G3-AFRU).
2. Le retour aux prix des documents administratifs de transport routier pratiqués jusqu’au 27/07/2021 avant leur augmentation de 100% depuis le 28/07/2021.
3. Les tracasseries des FDS (Forces de Défense et de sécurité) sur toutes les routes du Sénégal, de certains concessionnaires (AIBD, Gare des Baux Maraichers, CCTV et avec les pays frères (Pont de Gambie, ratification de la TIR, convention du Comité technique Maroc Sénégal))
4. Nous exigeons l’amélioration des conditions salariales et sociales des travailleurs conformément à la loi, à travers une réactualisation de leur grille indiciaire dans une nouvelle version de la Convention Collective des Transports routiers, en plus de la signature de contrats de travail avec la prise en compte de l’ancienneté, des congés, de la retraite (IPRESS), de la sécurité sociale et des accidents du travail (CSS) et enfin de la protection maladie de leurs familles (IPM).
5. Les anomalies constatées au CCTVA avec la corruption, Non au serveur vocal, Oui au numéro vert, l’ouverture d’autres centres etc.
6. Les multiples difficultés vécues dans la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA et les manquements notés dans les mesures d’accompagnements promises en vain.
7. La concurrence déloyale sous toutes ses formes entre DDD et départements SDD et ADD, les armateurs, les 3 cimenteries, les ICS, des entreprises de BTP, des établissements de commerce, les suicidaires vélos taxis Jakarta les clandos de toutes espèces d’une part et les transporteurs d’autre part, nous demandons à l’Etat de faire usage de la force publique en plus de la sensibilisation pour rétablir l’ordre.
8. Le renouvellement du parc interurbain et non son renforcement à travers des projets inadaptés.
9. Nous demandons la création d’un centre national de formation initiale et de perfectionnement des chauffeurs professionnels et de sous centres départementaux.
10. Nous dénonçons officiellement à travers le présent document la Convention Collective des Transports routiers existant entre le patronat et les syndicats ouvriers et arbitrée par l’Etat du Sénégal (Ministère chargé du Travail) et demandons l’ouverture des négociations sur le projet du nouveau Code de la route avant son vote imminent par l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs nous réclamons la majorité des membres dans l’Assemblée plénière du CETUD, le Conseil d’orientation du FDTT et le Conseil d’Administration du FERA.
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