Depuis les contreforts du Djalon, je me suis résigné et me risque pour la première fois de ma longue carrière administrative, après une retraite bien méritée, de réparer avec des mots modestes et sincères, ce que je considère comme une grande injustice faite à un Homme bien, je dis bien un Homme bon et bien, sous tous les rapports, agressé par un nain d’esprit, plus qu’ordinaire, qui n’a pas la dignité de l’ombre de ceux qu’il cherche à écorcher. En s’attaquant à Louis de FUNÈS, il tresse, avec les fils de la déraison, tout son mépris pour la Culture et les Hommes de l’art ; car pour lui il est préférable de faire “chanter” par la plume que de faire rire ; en oubliant, que le monde, terne et triste, dans lequel nous vivons, a besoin de vie et de couleurs. Pour faire rire il faut du talent et du génie. Louis de Funès avait raison de dire “Que les gens sont des comédiens, nous, nous sommes des acteurs ; le cinéma je le fais à l’écran, pas dans la vie.
“À l’opposé et au summum de son art, Adamus Gayus de son nom de proditor (traitre) sait que pour salir, il n’a besoin que d’une écritoire. Les papiers, sur lesquelles il déverse sa bile, se seraient soustraits aux salissures de son encre et de ses cocktails venimeux s’ils le pouvaient. Je suis en colère contre cet homme, dont les souillures dégoulinent sur les murs sacrés de la République. Bavard et paranoïaque, il se prend pour le centre de l’univers, habité par des peurs métaphysiques et profondes, il est en conflit avec lui-même. Son arrogance pathologique à elle seule justifie mon indignation et le réveil de mes neurones que je ménage, en raison de mon grand âge. Victor Hugo avait raison de dire “À voir ce qui vit la mort me fait envie”.
Pour cracher son article “Meurtre à l’Assemblée nationale”, il a détrempé sa plume dans une encre au cyanure en lui assignant une mission principale, qui est de saigner à vif des gens d’honneur. À Youssou Ndour il vocifère “daccorouma,” comme s’il l’a déjà été avec quelqu’un dans sa vie. Attablé toujours au premier rang, au banquet du déshonneur et de la trahison, l’œil profond et le nez renifleur, il est toujours à l’affût de la première enchère, pour monnayer son talent, que personne le lui a jamais contesté ; celui du Maître-chanteur.
À vouloir toujours laver plus blanc, il finit toujours par déteindre et se faire emberlificoter dans son linge sale et nauséabond. Fouille merde de haute voltige, sa mémoire sélective et lâche quand elle va chercher des bois, ramène les fagots de choix pour raviver le bûcher pour y incinérer ses proies. A croire que l’inquisiteur en chef ne dispose pas de miroir pour qu’il lui renvoie son vrai visage : celui d’un monstre et d’un croque mort, à la mine patibulaire est à faire chier le monde ; contrairement à Louis de Funès, dont j’entrevois le sourire outre-tombe.
Pour huiler sa machine de haine, de la vomissure, avec des mots, par rots et pets, par la bouche et le reste, il arrose tout sur son passage, lâche du gaz pour éloigner ceux qui le connaissent et pour étourdir, paralyser les honnêtes gens. L’envie de me documenter au sujet de cet homme me tente sur ses origines, son enfance, ses errements pour comprendre, pourquoi tant de haine qui boue en lui, pourquoi cette méchanceté qui colonise sa conscience et infecte son opinion, au point de faire voyager son esprit de discernement. Il parait que son séjour carcéral l’a radicalisé et l’a rendu plus salaud que ceux qu’il pensait y retrouver. Aussi, les effets post traumatiques liés à son embastillement lui a faire perdre pied, au point de confondre les hommes et les Institutions.
Il persiste, comme la bêtise, à croire que c’est l’homme Malick Sall qui lui a pavé le chemin de Rebeuss, oubliant malgré son intelligence présumée qu’il avait affaire aux Institutions de la République. Je refuse de croire, comme certains le susurrent, qu’il serait encore nostalgique de la promiscuité de ces lieux de “Liberté” dans le souvenir vivant de ses pérégrinations européennes. Président élu des Bodio-Bodio à l’unanimité des membres, dont il était le seul candidat à la candidature, je comprends son incapacité à s’indigner face à ceux qui piétinent les Institutions et la République et bafouent l’honneur des gens, parce qu’il en fait partie. Il tient l’administration et ses fonctionnaires pour quantité négligeable.
Sous ses habits de Zorro le justicier, véritable agence de notation, il distribue des points, en attendant le prix Nobel. En parlant de meurtre à l’Assemblée Nationale, il se révèle, dans ses desseins les plus obscurs, sachant que les grands hommes ne meurent pas par les armes mais plutôt par le déshonneur et l’indignité qui les répugnent. “L’Honorable” députée Bodio –Bodio en second, membre éminent du ramassis des coprophiles s’est trompée d’endroit et d’audience, impropre au recyclage, car Mbeubeus reculerait à l’approche de ses effluves, en roue libre elle a fini par se faire peur à elle-même en fuyant le terrain. Cyclo thermique, cette primate échappée des milieux glauques et malsains des banlieues européennes a été parfaitement à la hauteur de son cursus, en restant fidèle aux conditions dans lesquelles elle a emprunté les canalisations et autres égouts fétides, pour atteindre ses funestes objectifs.
Médaillée d’or aux jeux Olympiques de l’indignité et de la vulgarité, elle s’est fait distinguer et décorer, in situ, par l’honorable député, Abdoulaye Makhtar Diop, du titre de docteur és scatologie. Après son intervention, on a entendu, des députés, pouvoir et opposition confondus, proposer la création d’une cellule de dégrisement et l’installation d’un éthylotest, pour débusquer les bodio bodio imbibés à l’entrée de l’hémicycle. Gayus Inertia (lâche), aveuglé par sa haine des autres, a guillotiné, sans témoin et sans avocat, sur place publique, Robert Badinter, oubliant qu’il est encore parmi nous ; alors qu’il lui aurait fallu retenir la grande leçon donnée par ce dernier aux obsèques de madame Simone Veil : “on ne construit rien de grand sur la haine”.
J’ai lu, avec une certaine fierté, dans un site en ligne, la déclaration du garde des sceaux dans laquelle, il a convoqué, avec courage, les hauts faits d’esprits et de dignité de Cheikh Ahmadou Bamba, de Mame Abdou Aziz Sy et de Thierno Souleymane Bal. Comme pour rappeler, dés fois, que nous allons trop loin pour nous “soigner” et que ceux qui nous prescrivent des thérapies sont bien plus mal fichus que nous ; paradoxe des paradoxes, ils refusent de fréquenter les mêmes officines qu’ils nous recommandent. Notre pays est une terre de foi et d’honneur, et n’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure nous ne sommes très loin de la banlieue de l’enfer et beaucoup plus proche des vestiaires du paradis. Adamus gayus, faites-vous soigner, consultez, de la pharmacopée à l’imagerie médicale, pour une approche plus saine, moins subjective, moins turbo colérique.
Il est possible qu’un jour vous pourrez, par extraordinaire, pour une rupture constructive, arriver à contribuer aux changements peut être sincères que vous souhaitez pour notre pays. Enfin je compte me réconcilier avec vous le jour où vous laisserez Louis de Funès reposer en paix, un grand homme qui ne se rendait plus aux funérailles tellement il faisait rire et oublier leur peine à ceux qui avaient perdus des êtres chers. A l’occasion de cette retrouvaille, je vous amènerai le coffret complet de ses meilleurs films et vous conseille de regarder en premier “La grande vadrouille” que m’avait été offert un ancien directeur de la culture.
Doudou Mbaye,
Ancien fonctionnaire à la retraite Dakar
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