Les mandataires de la coalition Yewwi Askan wi qui se sont enfuis avec les documents, entraînant la forclusion des listes dans le département de Matam, à Sandiara et Nianing dans le département de Médina Yoro Foulah pensent que rien ne leur arrivera. Pourtant, ils peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires, selon le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup.
A l’en croire, les mandataires qui auraient substitué le choix d’un candidat légalement désigné par un parti ou une coalition pourraient être visés par des plaintes pour fraude. Selon l’universitaire, tout électeur concerné ou encore tout candidat légalement choisi et frauduleusement évincé peut saisir le préfet et viser comme objet : cas d’inéligibilité d’un candidat tête de liste pour fraude.
Aussi, ajoute-t-il, les coalitions lésées peuvent désigner un mandataire pour vérifier le contenu des listes. Ce mandataire pourrait s’attacher les services d’un huissier pour constater un cas de fraude, indique M. Mboup.
Cependant, il est inadmissible, aux yeux du constitutionnaliste, que des gens qui aspirent à diriger des collectivités territoriales procèdent, avant même le scrutin, à des fraudes.
L’As
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