Le collectif des promoteurs des écoles privées du Sénégal (CAPEP) voit avec mépris, l’appui d’un milliard FCfa que leur a accordé le chef de l’État, Macky Sall, dans le cadre du Fonds ’’Force Covid-19’’. Rapporté aux 2835 écoles privées, le montant donne à chacune une quote-part de 350 mille FCfa, pour les quatre mois de crise, 90 mille par école et par mois.
Ces promoteurs d’écoles privées sont montés au créneau hier, affichant leur courroux à travers une déclaration. « Les écoles privées maillon incontournable dans le dispositif de l’Éducation nationale avec son effectif de 1,5 million d’élèves sur les 3,5 millions de la population scolaire, soit 42%, ont été déçues par le traitement indigne dont elles ont fait l’objet dans l’accompagnement du fonds de résilience avec une subvention spéciale d’un milliard F CFA. Notre dignité chèrement acquise par tant d’années de sacrifices et de privations a été bafouée par le peu d’importance accordé à nos préoccupations depuis le début de la crise », clament ces membres.
Ainsi, ils dénoncent une discrimination notoire par rapport à d’autres secteurs pas plus méritants, grassement appuyés dans le cadre de la Force Covid-19. Cet état de fait, disent-ils, confirme l’estampille d’un mépris pour un secteur, dont le poids se mesure par le nombre d’emplois créés, soit plus de 20 000 salariés sans compter les activités annexes qui gravitent autour.
Et, le collectif réclame, selon leral, une reconsidération substantielle et considérable de cet appui d’un milliard de FCfa, alloué aux écoles privées qui crée plus de problèmes qu’il n’en résout.
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