Les femmes du réseau Siggil jigèn sont très en colère après le énième meurtre commis sur une femme, en l’occurrence celui de Khady Sèye à Touba.
Sa présidente, Safiatou Diop, qui a fait face à la presse lundi demande au gouvernement de passer aux actes pour faire voter la loi promise. La présidente du réseau Siggil jigèn exhorte aussi les marabouts à prendre position sur les féminicides et les violences que subissent les femmes. Un vrai cri du cœur.
Le journal L’Observateur est revenu sur un récit que le présumé meutrier de Khady Sèye aurait fait. «Je devais à Khady Sèye la somme de 500 Fcfa. Le samedi 2 novembre dernier, au petit matin, je me suis invité dans sa chambre pour rembourser le montant. À l’occasion, je lui ai même offert une petite bouteille de parfum. La veille du meurtre, j’ai passé toute la nuit à fomenter un plan macabre, consistant à attenter à la vie de Khady Sèye », aurait-il soutenu.
Sur la même lancée, Cheikhouna Diop, 31 ans, de poursuivre selon le journal : «je suis persuadé qu’elle m’a marabouté. Elle m’a jeté un mauvais sort parce que je ne parvenais même plus à digérer les nourritures que je mangeais. Je vomissais systématiquement. Quand je suis sorti de la chambre de Khady Sèye, j’ai marqué un temps d’arrêt et je suis revenu sur mes pas. Cette fois, ma main n’a pas tremblé. Muni du couteau de cuisine, je l’ai prise de court et lui a asséné les coups qui lui ont été fatals».
Jotalixibar
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