Dans le dossier des 6 petites filles excisées à Pikine, route de Boun, le réseau Siggil Jiggèn condamne et invite les jeunes à s’impliquer davantage dans cette lutte. « Ce sont ces jeunes filles et garçons qui doivent prendre conscience de la situation… ce sont eux les couples de demain qui sont les pères de famille de demain… », a-t-elle lancé sur Rfm. Safiétou Diop demande aussi aux autorités de veiller à la surveillance de nos frontières. Car, pour elle la porosité peut expliquer cette situation. « L’exode rural, la mobilité des populations et la porosité des frontières amènent beaucoup de populations venant des zones où existent toujours ces genres de pratiques, dans la banlieue de Dakar. Ils viennent ici avec leurs croyances et veulent les perpétuer. C’est un défi qui se pose aujourd’hui à l’Etat du Sénégal et surtout aux mouvements féministes et féminins », a-t-elle fait savoir.
Ce mercredi, six petites filles ont été excisées à Boune, dans la banlieue dakaroise. Mais, cinq d’entre elles se sont retrouvées avec des complications et ont dû être transférées pour subir des soins dans une structure da la banlieue en attentant une intervention chirurgicale.
La brigade de la gendarmerie de Keur Massar a procédé à l’arrestation de l’exciseuse de même que les mamans des victimes.
Il faut rappeler qu’au Sénégal, la loi 99 pénalisant l’excision a pourtant été votée au Sénégal. Le taux de prévalence est passé de 30 à 33%.
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