Une année seulement après son arrivée, Thierry Henry a décidé de quitter son poste de sélectionneur de l’équipe de France Espoirs. Un départ peu surprenant du champion du monde 1998 après des Jeux Olympiques aussi intenses que frustrants.
«Des raisons personnelles» . Ce sont les mots utilisés par la FFF pour justifier le départ de Thierry Henry, lundi. Un an seulement après avoir pris le relais de Sylvain Ripoll, l’homme de 47 ans a décidé de quitter son poste de sélectionneur de l’équipe de France Espoirs. Surprenant ? Pas vraiment.
Les JO, le sommet avec les Espoirs
«Le poste de sélectionneur des Espoirs est un poste impossible, tous ceux qui l’ont occupé le disent» . Cette phrase parue dans l’édition du jour de L’Equipe résume à elle seule le choix du champion du monde 1998 de ne pas aller plus loin dans sa mission, initialement prévue jusqu’au prochain Euro Espoirs au terme de la saison 2024-2025. Car après avoir été sur le devant de la scène durant deux semaines à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, il aurait été compliqué de trouver un meilleur challenge. Ces Olympiades, Henry les a vécues à fond. Et même si la médaille n’a pas la matière souhaitée, elle demeurera une grande satisfaction pour l’ex-buteur d’Arsenal, qui a su réconcilier le public français avec une équipe dans l’ombre de celle de Didier Deschamps. Partant du principe qu’il pouvait difficilement faire mieux, le technicien tricolore a préféré dire stop, lui qui comme des millions de Français, a du mal à vivre la redescente après la fin des JO.
Un coach plus crédible
Il ne le dira probablement pas, mais Henry a aussi peu accepté d’avoir essuyé autant de refus pour constituer sa liste finale. Lui, la légende du football français. Entre les Lillois pris la qualification pour la Ligue des Champions, les Parisiens retenus par leurs dirigeants ou même par les A, avec Warren Zaïre-Emery – 0 minute à l’Euro – et Bradley Barcola – sur qui il voulait absolument compter -, le coach des Bleuets s’est senti seul dans cette quête. Et maintenant ? A priori, Henry n’a pas prévu de se remettre en selle dans l’immédiat, lui qui apprécie sa vie de consultant en Angleterre. Toujours est-il que ce court passage d’une année à la tête des Espoirs lui a permis de retrouver un certain crédit après un début de carrière d’entraîneur chaotique entre Monaco et l’Impact Montréal. Une expérience riche qui lui servira assurément dans les mois ou années à venir.
Source: Maxifoot
Soyez le premier à commenter