Le Syndicat autonome des enseignants du Supérieur (SAES) dépose un préavis de grève lundi prochain. Face à la presse ce matin, le syndicat autonome de l’enseignement supérieur est revenu sur ses revendications avant de déplorer le mutisme des autorités.
Il exige du gouvernement des infrastructures sociales et pédagogiques qui, jusque-là, tardent à prendre forme.
David Célestin Faye, secrétaire général du SAES et ses camarades soulignent que les chantiers sont à l’arrêt et peinent à finir dans beaucoup de campus.
Le syndicat exige la livraison immédiate de ces ouvrages pour pouvoir accueillir le flux de bachelier toujours croissant. Il invite à un recrutement d’enseignants chercheurs pour mieux prendre en charge le volet pédagogique. Selon Faye, 7 enseignants sur 10 sont des vacataires, à « l’image des journaliers au port ». Aujourd’hui, dit-il, le taux d’encadrement est d’un enseignant sur 70 étudiants…
Ces syndicalistes exigent également du fonds national de retraite d’appliquer la pension de reversion pour permettre à leurs familles de bénéficier des pensions. Car les veufs et veuves des enseignants décédés ne peuvent pas bénéficier de ces pensions. C’est une violation flagrante de la loi. Nous exigeons que le Fnr rétablisse ces familles éplorées dans leurs droits », à déclaré le secrétaire général du SAES.
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