Emigration irrégulière : ”L’Etat doit s’assumer”, selon la Raddho

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”En raison du droit garanti de chaque citoyen par la Constitution d’aller et revenir, l’Etat doit assumer une politique de migration”, ont appelé dans un communiqué les membres de la Rencontre africaine de défense des droits humains (RADDHO).

L’organisation réagissait au drame survenu à Mbour, le 8 septembre dernier, à la suite du naufrage d’une pirogue causant la mort de 8 personnes et des disparus, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a affiché ”sa profonde tristesse”.

Pour Sadikh Niass et ses camarades recommandent autorités étatiques de ”s’attaquer, avant toute chose, aux causes profondes de la migration que l’on peut qualifier de forcée et d’impliquer toutes les strates de la société, y compris les collectivités territoriales dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale à venir de migration”.

La RADDHO exhorte également l’Etat à ”repenser la politique d’aide à la réinsertion sociale des migrants de retour et des personnes déplacées en s’appuyant sur les textes adoptés dans le cadre de l’union africaine et de la CEDEAO, entre autres”.

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