Le président Macky Sall invité hier de la Conférence des ministres de l’Education nationale des Etats et gouvernement de la Francophonie (Confemen), a appelé au recrutement de plus d’inspecteurs de l’enseignement. Au grand soulagement d’El Cantara Sarr, Secrétaire général de Syndicat national des inspecteurs de l’enseignement. A l’en croire, il y a plus de 250 enseignants pour un inspecteur.
« On est en deçà de 700 inspecteurs, cela nous donne des ratios d’un inspecteur plus de 250 enseignants. Cela démontre à suffisance que cet inspecteur-là qui est pré positionné pour former à l’initiale dans les instituteurs, accompagner les enseignants dans le cadre des cellules d’animation pédagogiques, leur faire effectuer les examens professionnels, accompagner l’enseignant dans son développement professionnel, ne sont pas en nombre suffisant », a fait savoir l’inspecteur sur Rfm.
« Cela est un constat et il est heureux que le président de la République ait fait ce constat-là. Il est heureux que le président de la République ait dit que sans inspecteurs il ne peut avoir d’enseignement de qualité », a ajouté El Cantara Sarr.
Selon lui, le manque d’inspecteurs relève de la totale responsabilité du gouvernement.
« S’il n’y a pas assez d’inspecteurs, c’est de la faute du gouvernement. Cela dit, une chose est de recruter des inspecteurs, de travailler sur des ratios mais une autre chose est de tenir compte de la problématique de cette hémorragie que l’on connait, que l’on constate dans le système par le biais de la mobilité horizontale via les détachements, les disponibilités parce que les inspecteurs vont dans les projets, dans les Ong et dans d’autre secteurs beaucoup plus attractifs du point de vue des conditions de travail et des conditions de rémunération », a soutenu le syndicaliste.
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