Le ministre de la Santé a, publiquement, affiché son soutien à un pharmacien dans une affaire impliquant un commissaire de Police. Pour sa part, le ministre des Transports terrestres et du désenclavement reconnait publiquement que la recrudescence des accidents de la circulation notée récemment, faisant une vingtaine de morts, est due à l’arrêt des contrôles des forces de sécurité. Des notes véritablement discordantes, dans un gouvernement sans Premier ministre, que le grand Serigne de Dakar qualifie de «manque de sang-froid».
«Il faut savoir ce que les étudiants appellent des réactions épidermiques ; quand un événement se pose, tout de suite, on interroge le ministre. Au lieu de mettre un écran entre l’événement et l’interview, il se précipite pour parler alors qu’il a un directeur, des chefs de service. Nous, c’est ce que nous avons appris. C’est pour cette raison qu’on disait qu’Abdou Diouf (ancien chef de l’Etat) ne parlait pas beaucoup», a souligné, sur RFM, l’ancien ministre et actuel vice-président de l’Assemblée nationale.
Jotalixibar
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