A part le discours pamphlétaire envers la préfecture et le commissariat de sa localité, et la récurrente logorrhée pléonastique de la théorie fielleuse du complot orchestré par autres,[L’ENFER EST LES AUTRES], je suis parfaitement en harmonie avec une bonne partie du contenu du point de presse du Président Ousmane Sonko.
Nous avons tous été étudiants au Sénégal et d’ailleurs. C’est seulement et récemment au Sénégal que des étudiants doivent avoir le luxe d’être pris en charge par leurs communes d’origine. Et les autres qui ne sont pas étudiants et qui sont des apprentis des métiers nobles de notre économie, sont-ils des sous-citoyens abandonnés à eux-mêmes?
D’autant davantage qu’aucune rubrique de la nomenclature budgétaire de la commune le prévoit. Je n’ai jamais vu un étudiant de l’université de Rome et d’origine Turinoise pris en charge par sa commune d’origine par ce que ses parents n’ont pas les moyens de s’en occuper.
Et la méritocratie dans tout ça?
Le système de codification du COUD le prend en compte naturellement.
Les politiciens de ce pays, de quel bord qu’ils soient, doivent cesser de cultiver leur prosélytisme des jeunes, des femmes, ou des sphères faibles et sensibles de la population, les constituer en meutes de détraction pour leur propre convenance et bienséance et/ou dégrader la réputation de leur concurrent ou adversaire afin de les discréditer et dessiller les yeux des électeurs. La logique du rapport de force et des capacités de nuisance règnent en maître entre camps adversaires.
La gestion et l’administration étriquées de l’argent public doit arrêter dans ce pays, où , pour continuer sur cet élan de l’émergence, beaucoup reste à faire, à parfaire ou même à refaire.
Se transformer en hercule pour transgresser avec excès la liberté ne sera plus accepté dans ce Sénégal ???????? ,car la liberté n’est pas une option des défenseurs comme des contrevenants, mais un acquis à consolider après d’âpres batailles menées par nos aïeux au prix même de leurs vies.
Il est permis de faire de la politique dans l’enceinte de l’université à plus forme raison dans un campus à l’intérieur et/ou à l’extérieur de ce temple du savoir.
Malencontreusement, les actions de nos politiques se pèsent à la balance des bastions électoraux et non à la balance des honorables valeurs qui ont toujours caractérisé notre “Sénégalinité”.
Donc luttons contre le pourrissement de ces valeurs qui viennent toujours en filigrane dans le landerneau politique souvent frappé d’amnésie volontaire ou d’ignorance à tous les crins.
Soyons alors plus assez matûres pour veiller à nos intérêts publiques et non crypto-personnels élaborant des stratégies pour développer ce pays qui nous est très cher.
In fine l’entretien du Président Ousmane Sonko avec les journalistes de France24 et de Rfi, qui m’a beaucoup surpris d’ailleurs, à été à la sommité de l’incohérence, car étant en inadéquation avec ses vestiges allégoriques d’anti-France et de patriotisme qu’il a toujours défendus.
Heureusement il vient de comprendre qu’aucun leader, qu’aucun pays, ou même NUL ne peut rester éberlué dans son autarcie la plus absurde. Et pour diriger ce pays ouvert aux cinq continents dans sa souveraineté la plus complète, il faut le ressembler.
J’épouse profondément l’altérité des idées et des opinions mais je peine à accepter l’effigie de Thomas Sankara, symbole de la révolution africaine selon certains nouveaux leaders africains, car le Sénégal regorge de références politiques, idéologiques, intellectuelles, militaires, d’éthique et de valeurs morales qui auraient mieux représenté la philosophie du Pastef que Lui.
Le Wakh Wakhet est la seule pratique qui met en commun la majorité des politiques de ce pays. Évertuons-nous à faire tomber les murs dressés par nos leaders politiques, spirituels ou d’opinions pour construire un Sénégal unique, uni et unifié dans sa diversité pour trouver la place qu’il nous faut dans ce millénaire montant plein de défis qui nous interpellent Tous.
Atoumane FALL
Responsable Politique LDR-Yessal
Torino-Italie
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