Une étude menée en 2019 révèle que le taux de prévalence du phénomène de la dépigmentation artificielle encore appelée dépigmentation cosmétique volontaire, est en hausse au Sénégal.
«Si on compare par les chiffres de 2000 et de 2019, on se rend compte qu’est passé de 67% à 71% », a révélé le professeur Fatoumata Ly, dermatologue – vénérologue et chef du service de dermatologie du de l’hôpital Institut d’hygiène sociale de Dakar. le Professeur qui était l’invité de Rfm matin, elle souligne aussi que la dépigmentation coûte environ dix milliards de Fcfa par an.
Les études ont été menées dans la région de Dakar, même si ce phénomène se retrouve partout au Sénégal et à Kaffrine, « on est à plus de 54%, aux parcelles assainies à 64%, à Pikine à 71%», a-t-elle ajouté, soulignant que les enquêtes sont en cours.
Selon elle le phénomène a une prédominance féminine. Toutefois, il y a des hommes qui se dépigmentent. Pire, des enfants qu’on dépigmentent à leur insu parce que les produits cosmétiques dépigmentant utilisés par les mamans, malheureusement, son aussi utilisés pour les enfants en guise de crème hydratante mais aussi pour dépigmenter tout simplement les enfants.
Jotalixibar
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