Les réponses vont diverger en fonction des perspectives.
Tout naturellement, ceux qui causent ces menaces les voudront encore plus accentuées afin d’arriver à leur fin, qui est la chute de l’Etat et des autorités. Ils pousseront encore et toujours dans cette direction.
Pour l’Etat, cependant, il en est tout autre. Il va se défendre et contre-attaquer. La chute d’un Etat, par l’insurrection, est très lourde de conséquences : Somalie, Afghanistan, Irak, Libye, Soudan en témoignent amplement. Qui veut être l’un de ces pays aujourd’hui? La loi et l’ordre ont été emportés par des soulèvements insurrectionnels dont les tragiques conséquences se feront encore sentir dans les générations à venir.
L’attaque du Capitole des Etats-Unis d’Amérique le 6 janvier 2021, en direct et en boucle, est un cas présent. Plus de mille personnes sont actuellement détenues et les lourdes sentences commencent à tomber : 18 ans de prison ferme, 12 ans de prison ferme, 10 ans de prison ferme ont été prononcées contre certains insurgés.
Pour le cas du Sénégal, l’article 85 du Code pénal criminalise tout « mouvement insurrectionnel » et prévoit des peines allant de dix à vingt ans d’emprisonnement ferme.
Les enjeux sont de taille. La chute d’un Etat suite à un mouvement insurrectionnel a des conséquences incalculables sur tous les plans, pour les générations présentes et à venir.
Tous ceux qui pensent ramasser le pouvoir dans les rues du Sénégal sont en mode leurre et illusion. Le pouvoir au Sénégal passe par les urnes. Et c’est ce qui est dans l’intérêt de tous, aujourd’hui et demain.
Soyez le premier à commenter