L’autopsie conclut que François Mancabou est mort d’une «fracture du rachis cervical ayant entraîné des complications neurologiques». Le journal rapporte que les légistes déclarent n’avoir relevé aucune trace de violence sur le corps de la victime.
Une version qui conforte celle du Procureur. Selon Libération qui donne l’information, il avait déclaré devant les journalistes que ce dernier a succombé à ses blessures contractées lors de sa garde à vue. Ce jour-là, avait précisé le chef du parquet, le défunt avait violemment cogné la porte de sa cellule avant de s’évanouir. Il est mort après quelques semaines d’hospitalisation dans une structure de santé.
Les membres supposés de la «Force spéciale» gardés à vue en même que François Mancabou, auraient confirmé que la victime a lui-même cogné la porte du violon du commissariat central de Dakar. Ils se seraient confiés aux éléments de la DIC, qui sont chargés de l’enquête.
François Mancabou est décédé en détention dans le cadre de l’enquête sur la «Force spéciale» dont il serait membre. Son autopsie a été réalisée dimanche dernier à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff. L’expertise a été menée par des spécialistes désignés par l’Ordre des médecins du Sénégal. Libération précise que le rapport des légistes va dans le sens de la thèse avancée par le procureur de la République lors de son point de presse suivant l’annonce du décès de la victime.
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