De la croûte gauche/droite et l’appétit des souris édentées!

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La croûte est la partie extérieure du pain durcie par la cuisson, qui couvre la mie. 

Ainsi définie, la croûte est une sorte d’écorce protectrice, partie visible de la  baguette, exposant la forme au premier regard, mais ne renseignant pas sur le goût et la qualité du produit.  La croûte est à bien des égards comparable à la dichotomie gauche/droite tant galvaudée  pour caractériser les idéologies dans nos sociétés contemporaines.    

Si le compatriote Sire Sy, à travers sa contribution publiée dans seneplus.com a bien compris l’usage opératoire et évolutif de la caractérisation théorique, l’honorable Docteur, Monsieur Abderrahmane Sarr, Président du très anonyme parti politique « CEFDEL », »moom Sa Bopp Menel Sa Bopp », lui, se perd dans  des projections osées, hasardeuses, ponctuées par des conclusions fantaisistes.

Monsieur Sarr affirme dès l’introduction de son sujet que le  » Président Macky Sall est un socio-démocrate qui s’est déclaré libéral et qui, à la pratique du pouvoir, se rend compte tous les jours que ses politiques d’inspiration socialiste (leadership d’Etat sans moyens butent sur le mur »! Il poursuit dans son souci de propagation de la négativité:  » Il est (le Président Macky Sall) malheureusement à son dernier mandat, et n’aura pas le temps de faire la synthèse de ses contradictions révélées par les déclarations de politique générale de ses Premiers Ministres que nous n’entendrons plus »!

Voyons, chers lecteurs comment ce politicien fabricant de vulgaires théories, caché sous les titres pompeux de Docteur et Président d’un parti kiosk à pain se trompe lui-même en voulant tromper les sénégalais.

Premièrement, il serait mort si la contradiction tuait, car comment peut-on affirmer qu’il est socio-démocrate-déclaré libéral par la pratique du pouvoir (nous soulignons), puis se retrouver butant au mur? 

Du fait de la diversité de son compagnonnage ou du réalisme politique? 

Le Président Sall s’est-il déclaré libéral par la pratique du pouvoir? Rien n’est plus faux que cela! 

Je vous laisse juger de ce non sens!

Le charabia doctoral ne s’arrête pas là car notre leader d’un parti inconnu du public, joue au Prophète sans message en clamant qu’il n’aura pas le temps de faire la synthèse de ses contradictions révélées par les politiques générales de ses Premiers Ministres que nous n’entendrons plus, parce qu’il est dans son dernier mandat! 

Si Monsieur Sarr est fort dans la dérision, il est par contre nul dans la construction des substances! 

Ce n’est un secret pour personne, le Président Macky Sall est élu sur la base d’un Programme, le PSE, sa vision partagée est dynamique, enrichie par toutes les composantes de la majorité politique. 

Les anciens Premiers Ministres sur lesquels apparemment, Monsieur Sarr nourrit un sentiment paradoxal d’apitoiement mal fondé, sont tous à l’ouvrage, excepté celui qui a déserté pour raison d’ambition contrariée.  

Selon Monsieur Sarr, le septennat écoulé était socialiste, pour preuve, les bourses familiales, DER, Couverture maladie universelle; mais il se garde de nous dire si ces programmes-là sont bons ou mauvais?!

Il avait auparavant fait allusion à la validation nécessaire par le Fonds Monétaire International du programme  du Président!

Au regard de notre histoire politique, Monsieur Sarr ne nous apprend rien.

Le pouvoir « socialiste » sous le Président Diouf était très bon élève du FMI, pour dire à notre objecteur de conscience qu’il y a rien de nouveau à enseigner ici sous le soleil de la théorie! 

Pour son information, le Président de l’APR a depuis longtemps élaboré et proclamé sa voie pour un libéralisme social, campant sur les réalités de notre pays, dans ses valeurs de solidarité communautaires.

En politique, ce ne sont pas les déclarations pompeuses et à tous vents qui comptent, mais les résultats des actions et leur impact sur le quotidien des populations urbaines et rurales.

 Nous n’allons pas nous étendre sur les élucubrations de notre compatriote, concernant les finances publiques et la monnaie jouant prétendument  au « détriment » du secteur privé. 

Son objectif clairement perceptible était juste de faire des appels du pied et se faire entendre des acteurs du Dialogue national, car il reconnait à la fin le climat général de réconciliation, selon lui favorable à un Gouvernement d’Union nationale.

 Puis notre malin esprit de conclure par un appel pour un « Gouvernement d’union nationale qui pourrait être, selon lui, un cadre de construction de la synthèse des contradictions du Président Macky Sall »! Quel fieffé démagogue!

Le docteur voudrait nous faire croire que les recettes de la mayonnaise qu’il refuse de servir au crédit de Benno Bokk Yakaar (diversité qu’il voue aux gémonies), peuvent miraculeusement trouver solution de digestion dans  » ce Gouvernement d’Union », mettant fin aux contradictions du pouvoir?! 

Il est facile de percevoir les raisons pour lesquelles, Abdourahmane Sarr s’accroche avec obstination à une hypothétique synthèse générée par ce gouvernement d’Union. 

Clamant faussement le Président Macky Sall n’est pas la cible, il caresse le rêve de le voir  incolore et inodore car il sait qu’avec ces élections organisées tous les « deux ans d’ici 2024 », le Président Macky Sall demeure l’acteur incontournable. Non content de ne pouvoir le mettre entre parenthèse, il creuse donc des trous, espérant glisser la confusion dans les mémoires.

Des trous où les souris édentées auront beau grignoter la croûte, rien de l’œuvre précieuse de la gouvernance Macky Sall ne tombera en poussière! 

Makkane/Porte parole DSE/APR/Etats-Unis

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