Dakar : Les détails sur l’arrestation avortée de Major Kandji

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On en sait un peu plus sur la descente musclée des éléments de la Sûreté Urbaine au domicile du Major KANDJI aux HLM Grand Yoff où on a frôlé le pire quand les policiers ont voulu arrêter de force l’ancien sous-officier de la gendarmerie. Face à de tels pratiques, le gendarme à la retraite va saisir le Procureur général d’une plainte contre le Commissaire Bara Sangharé, le chef de la Sûreté Urbaine.

Selon un communiqué du Major Alioune KANDJI, parvenu à notre rédaction ” Après avoir illégalement essayé de me conduire manu militari au commissariat central, les agents de police qui avaient forcé ma porte, ont finalement appelé leur supérieur qui s’est déplacé pour me parler”. “Le Lieutenant Chimère BA de la Sûreté Urbaine m’a donné quelques explications sur les raisons de la présence de ses agents. Selon l’officier de police, c’est le commissariat de police de Kaolack qui instruit une plainte pour escroquerie contre ma personne, qui a sollicité le chef de la Sûreté Urbaine pour ma conduite devant ses services “, renseigne l’ancien adjudant chef / Major de la gendarmerie nationale.

” Après m’avoir proposé de le suivre vainement, le Lieutenant Chimère BA a passé des coups de fil, certainement à sa hiérarchie avant de se retirer en compagnie de ses éléments”. Et Alioune KANDJI de nous détailler les contours de cette affaire, ” Il y a quelques années, j’ai vendu un terrain à un commerçant établi à Kaolack. Mais, n’ayant pas réussi à obtenir un permis de construire au niveau de la mairie,  ce dernier m’a exigé le remboursement de la somme avant de déposer une plainte au niveau du Tribunal de Kaolack. Après enquête menée par le Commissaire Modou Bop à l’époque, le Procureur de la République Doudou Cissé DIOUF avait classé le dossier sans suite. La transaction s’était faite devant notaire. Mais comme Mansour SY voulait en faire un usage d’habitation et que l’État s’y est opposé, les problèmes ont débuté “

” Avec l’arrivée d’un nouveau procureur en l’occurrence Cheikh DIENG c’est la cinquième plainte que le commerçant a déposé une plainte. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi toute cette brutalité qui cache mal  une volonté de me nuire, de me ridiculiser devant ma famille. Car la dernière fois, on m’avait servi une convocation à laquelle j’avais déféré devant le Commissaire central de Kaolack sans problème “, se plaint Major KANDJI dans le même communiqué et,  déclare soupçonner des mains extérieurs qui lui en veulent  

” Ces gens étaient venus pour nous humilier. Depuis des années que nous vivons dans ce quartier, jamais nous n’avons subi pareil affront “, a témoigné Mme KANDJI encore sous le choc. Selon une source policière présente sur les lieux lors des échauffourées, ” Effectivement nous n’avions ordre de lui remettre de convocation mais plutôt de conduire à la Sûreté Urbaine l’ancien gendarme. Il y a eu des Incidents qu’on pouvait éviter si dès le départ, les choses avaient été bien expliquées au maître des lieux “.

Sur les violences entre policiers et membres de la famille du major KANDJI, ” Les hommes dont certains sont plus proches d’être des Nervis que des policiers, sont montés directement à l’étage pour y interpeller notre père. Il a exigé une convocation ou à défaut un mandat d’amener et c’est là que les choses ont commencé à se détériorer. L’un des agents est redescendu prendre des menottes et revenir avec des ” armoires à glace ” pour passer les menottes à Aliou devant nous “.

atlanticactu.com

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