Crise dans l’Enseignement : Toujours pas d’issue

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On ne parle toujours pas le même langage entre les enseignants et le gouvernement. La rencontre entre Cheikh Kanté en charge de la médiation entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants en est un parfaite illustration.

«Une très belle rencontre. Cette deuxième plénière pour un bon suivi des accords du 30 avril 2018, nous a permis d’éplucher l’ensemble du protocole point par point et de nous rencontre des avancées significatives. Au niveau de la fonction publique, nous avons vu que la dématérialisation, la fonctionnalité du guichet unique, la publication de actes administratives d’admissibilités avancent. Mais nous nous sommes rendu compte que le gouvernement a respecté les engagements financiers. 57 milliards FCFA des arriérés ont été payés en 2018, 52 milliards FCFA en 2019, les indemnités de logement ont été intégralement respectées et ça va coûter à l’État désormais 117 milliards 600 millions FCFA », dit le ministre en charge du Suivi du PSE.

Toutefois, les enseignants du G7 ne sont pas du même avis. Sur Rfm, Saourou Sène a déclaré que les enseignants sont restés sur leur faim après la rencontre qui a duré 9 tours d’horloge.

voici les exigences des syndicalistes datant du 30 avril 2018

– le parachèvement du processus de dématérialisation des actes et procédures 
de la Fonction publique ;
– le paiement intégral des rappels ;
– la mise en place d’un nouveau système de rémunération ;
– la création du corps des Administrateurs scolaires ;
– l’application des conclusions issues des concertations sur l’enseignement de 
l’arabe ;
– la libération des prêts-logements pour les conventions de DMC délivrées en 
2016 ;
– l’application totale de l’accord sur les passerelles professionnelles ;
– la remise de notifications d’attribution de parcelles à toutes les organisations.

Jotalixibar

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