L’obligation vaccinale pour pénétrer dans les locaux des deux entreprises sera mise en place dans les prochaines semaines aux États-Unis tout d’abord. Google a même déclaré étendre cette obligation au reste du monde « dans les prochains mois ». Mais dans les faits, elle reste compliquée à mettre en œuvre.
S’agissant de l’obligation vaccinale, les deux géants d’internet Google et Facebook sont sur la même longueur d’onde. Les deux entreprises californiennes ont en même temps annoncé qu’elles allaient exiger de tous leurs employés qu’ils soient vaccinés pour se rendre au travail.
À elles deux, c’est près de 100 000 salariés partout dans le monde qui seraient concernés. Elles rejoignent un mouvement initié en juin par la banque Morgan Stanley ou encore le groupe de gestion d’actifs BlackRock.
Télétravail pour les non-vaccinés
Concrètement, ils n’ont pas parlé de licencier les réfractaires, mais seulement de suborner le travail en présentiel à la vaccination. Google a reporté la rentrée des salariés dans ses locaux au 18 octobre mais prévoit que 20% d’entre eux continuent de travailler chez eux. Le réseau social, lui, prévoit de rouvrir ses bureaux à 50% de jauge en septembre et de passer à pleine capacité en octobre.
Cette obligation est légale aux États-Unis. Selon l’agence fédérale américaine en charge du respect des lois contre la discrimination au travail (EEOC), un employeur peut demander à ses salariés une preuve de vaccination contre le Covid-19, avec des exceptions pour raison médicale ou religieuse. Dans d’autres pays, une telle obligation reste impossible.
RFI
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