La confrontation Ousmane Sonko et Adji Sarr est prévue le 6 décembre prochain. Les avocats du leader de Pastef soupçonnent des relents politiques. Selon eux, le juge aurait dû d’abord entendre toutes les personnes citées dans le dossier.
« Si le juge d’instruction n’organisait pas une confrontation du point de vue procédural, tout le monde tout le monde connait la position du parquet. Il va éterniser ce dossier. Il va demander un supplétif. Et ce supplétif, lors de la confrontation, va étirer encore plus longuement ce dossier qui n’en est pas un. Donc, c’est une façon pour le juge d’instruction de barrer certainement la route au parquet du point de vue procédural. Il y a aussi que dans ce dossier, toutes les personnes qui ont été citées, n’ont pas été entendues. Je pense qu’avant cette confrontation, toutes les personnes citées devraient être entendues…», a fustigé sur Rfm, Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de Ousmane Sonko, sans citer les noms des personnes à entendre.
« Je pense que dès le début, cette affaire n’avait pas lieu d’être instruite mais tout le monde comprend aussi qu’au-delà de la recherche d’une vérité ou d’une justice, il y a des enjeux plus importantes. Il s’agit de l’intrusion du politique dans le champ judiciaire », a-t-il ajouté.
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