La confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr est prévue ce mardi. Les avocats des deux parties s’offrent déjà un duel verbal. « Si ces gens-là ont peur d’être confrontés à Adji Sarr, mais, c’est leur problème. Il ne faut pas qu’ils viennent raconter des histoires. Qui a peur de la vérité ? En tout cas, ce n’est pas nous. Nous, nous sommes sereins », a lancé Me El Hadj Diouf.
« Je pense que depuis le départ, cette affaire n’a pas lieu d’être instruite. Mais, tout le monde comprend aussi qu’au-delà de la recherche d’une vérité, c’est en fait l’intrusion du politique dans le champ judiciaire », a dit de son côté Me Ciré Clédor Ly.
Cet avocat de Sonko déplore une confrontation avant l’heure. « Si le juge d’instruction n’organisait pas une confrontation du point de vue procédural, tout le monde le sait, c’est une façon de barrer la route au parquet. Il y a aussi que dans ce dossier, toutes les personnes qui ont été citées n’ont pas été entendues. Je pense que toutes les personnes citées devraient être entendues ».
Pour Me El Hadj Diouf, avocat de Adji Sarr soutient que « maintenant que le doyen des juges accélère la procédure, les gens trouvent les moyens de dire qu’il va très vite ». Pour lui, tous les protagonistes qui doivent être entendus l’ont été. « Les principaux protagonistes, c’est Adji Sarr et Ousmane Sonko. Dire qu’il faut interroger, écouter d’autres personnes, c’est vraiment ridicule. Parce qu’il appartient au juge seul maître de la procédure de dire qui il veut entendre. Aujourd’hui les principaux acteurs ont été entendus… »
Il faut noter que cette affaire de viol présumé a entraîné des violences qui ont causé la mort de 14 personnes. Il y a également eu d’énormes dégâts matériels.
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