Cinq positions rebelles ont été reprises par l’armée sénégalaise en Casamance. C’est le résultat de plusieurs opérations menées depuis deux semaines. «Depuis le 31 mai 2021, la zone militaire n°5 a déclenché une opération de sécurisation d’envergure pour mieux contrôler la frontière avec la Guinée-Bissau, en créant des postes militaires. L’objectif majeur de cette opération consistait à réaliser les conditions pour en retour en sécurité des populations dans leur territoire d’origine », a souligner le colonel Souleymane Kandé, Commandant de la zone militaire n°5.
«Nous avons conduit deux fuseaux. L’un à l’est de la zone de Nyassia où nous avons conquis les bases successivement de Badem et de Bagam au plus près de la frontière (implantées à 200 m de la frontière avec la République de Guinée-Bissau). Et dans le fuseau Ouest. Après les premières postes avancés dans la commune de Bassaré, nous avons conquis les postes d’Eliot, de Djibélor avant d’aller à Ayingua qui est un vrai poste avancé, ensuite de Bouniak, qui est la base la plus proche de la frontière », a-t-il pécisé, ce lundi lors d’une visite avec la presse.
A l’en croire, «plusieurs exactions ont été perpétrées contre les populations au niveau de cette zone. Les bandes armées, par leurs actions d’exaction, cherchent tout simplement à s’assurer l’exclusivité de l’exploitation des ressources forestières».
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