Les autorités administratives doivent veiller au respect de la parité homme-femme par les conseillers départementaux et municipaux. C’est du moins ce qu’exigent les organisations de défense de droits humains.
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal appellent les partis politiques, les Coalitions de partis politiques et toutes les listes de candidatures indépendantes gagnantes aux élections territoriales du 23 janvier 2022 à appliquer la parité absolue homme-femme dans la composition des bureaux et commissions des conseils départementaux et municipaux, conformément à la loi n°2010-11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives et son décret d’application.
La chambre administrative de la Cour suprême, par son arrêt n°2 du 08 janvier 2015, a réaffirmé l’obligation faite aux conseils départementaux et municipaux de respecter scrupuleusement les dispositions de la loi sur la parité lors de la composition de leurs bureaux et commissions.
La RADDHO, la LSDH et Amnesty International Sénégal exhortent les autorités administratives compétentes, les préfets et les sous-préfets en l’occurrence, à veiller au respect scrupuleux de la loi dans la composition des bureaux et commissions des conseils départementaux et municipaux.
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