La police donne des chiffres des manifestations qui ont suivi la condamnation de Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant avec l’ex-masseuse Adji Sarr. Tout compte fait, elle a fait état de 500 personnes arrêtées.
Elle a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a exprimé sa solidarité aux personnes qui ont subi des dégâts matériels.
Faisant le bilan des manifestations de ces derniers jours, la police a annoncé l’arrestation de 500 personnes dont des mineurs et des étrangers informe seneweb.
« La majorité de ces personnes arrêtées avaient des cocktails Molotov, des armes blanches et des armes à feux de gros calibres. Les forces de sécurité ont fait face à des manifestants violents qui ne cherchaient pas à exprimer des opinions mais à commettre des actes subversifs. Certains de ces manifestants ont visé des infrastructures de l’État, telles que les usines d’eau et d’électricité, les transports publics, les banques ainsi que des commerces et des domiciles », a expliqué le commissaire Ibrahima Diop, directeur de la Sécurité publique.
Il a révélé qu’à la date du 4 juin, 16 décès ont été enregistrés. A cela, il faudra ajouter les dégâts matériels.
La police a loué le « professionnalisme » des Forces de Défense et de Sécurité, notant qu’un officier de police a refusé d’utiliser son arme lorsqu’il s’est rendu compte qu’il avait en face de lui des mineurs alors qu’il était dans les conditions de se défendre conformément à la loi.
La police a invité la population à collaborer étroitement avec les Forces de défense et de sécurité pour « assurer la tranquillité des personnes ». Elle encourage les populations à « signaler toutes activités suspectes aux numéros « 17 pour la police et 123 pour la gendarmerie ».
La police fait savoir que les activités étaient affectées dans les régions de Dakar et de Ziguinchor. La police est déterminée à préserver la sécurité des personnes et de leurs biens et à faire respecter l’ordre. Elle affirme que la situation est maîtrisée.
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