Dans une résolution dont Jotalixibar a reçu copie, les femmes de la coalition Benno bokk yakaar et de la grande majorité présidentielle Invitent le président Macky Sall à poser sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
“Nous femmes de Benno Bokk Yakaar et de la grande majorité présidentielle, invitons solennellement Son Excellence le Président Macky Sall, d’accepter d’être le candidat du peuple, le candidat de l’espoir renouvelé et le candidat de la jeunesse Sénégalaise et Africaine pour briguer un second quinquennat en Février 2024”, ont-elles exhorté.
Selon elles, la décision a été prise a l’unanime par acclamation.
Pour justifier leur démarche Ndèye Marième Badiane et ses camarades évoquent la jurisprudence de la diminution du mandat de 7 ans refusée par le conseil constitutionnel.
Elles rappellent que le Président de la République Macky Sall, dans une logique de contrôle préventif de conformité de son projet de révision constitutionnelle, avait saisi le Conseil Constitutionnel par lettre 0077/PR/CAB/MC.JUR en date du 14 janvier 2016 aux fins d’examiner sa cohérence avec l’esprit général de la constitution et aux principes généraux de droit.
Elles considèrent que le Conseil constitutionnel, avait confirmé la régularité de la démarche qui pouvait être poursuivie.
Dans la même logiques ces femmes soulignent
que le conseil constitutionnel s’était prononcé en conséquence sur la forme et sur le fond. Sur la forme du contenu, des remarques avaient été faites sur la présentation de 5 articles et sur le fond. Elles notent que l’ article 2 de la décision disposait que l’ article 5, relatif aux mesures abrogatoires, ne devrait viser que l’ alinéa 2 de l’article 26 de la constitution.
L’article 3, renseignent-elles, confirmait que la disposition transitoire, prévue à l’article 27 dans la rédaction que lui donnait l’ article 6 du projet, qui stipulait que cette disposition s’ appliquerait au mandat en cours devrait être supprimée.
Le Conseil constitutionnel, relèvent-elles, avait considéré que cette démarche n’était conforme, ni à l’esprit de la constitution, encore moins à la pratique constitutionnelle et qu’en conséquence, la loi nouvelle sur la durée du mandat du Président de la République ne pouvait s’appliquer au mandat encours.
“A la volonté du Président Macky Sall de réduire son mandat de 7 ans à 5 ans, le Conseil constitutionnel avait convoqué les réalités du droit et de la pratique constitutionnelle qui en avaient décidé autrement”, ont fait savoir les femmes.
Pour elles, la jurisprudence en la matière clairement déclinée dans la décision du conseil constitutionnel du 29 janvier 2012 (affaires n°3 à 10 et 12 à 14-E-2012), qui considérait que l’opinion exprimée par le Président de la République, quelle que soit par ailleurs, sa solennité, ne peut valoir règle de droit, dès lors qu’elle ne se traduit pas par un acte législatif ou réglementaire.
Elles estiment que cette déclaration elle-même ne saurait en aucun cas se constituer une source de droit.
De la même manière, elles indiquent que la Constitution est au-dessus de la parole ou de la volonté exprimée par le Président de la République.
En outre, Ndéye Marième Badiane et ses camarades soutiennent que les réalisations concrètes, palpables et tangibles du Président Macky Sall ont hissé le Sénégal sur les rampes de l’Emergence, avec une forte promotion de la justice distributive qui s’est traduite par une politique d’équité territoriale qui a fait reculer la pauvreté dans notre pays.
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