Le Premier ministre, Ousmane Sonko reconnait que la réduction du prix des denrées de première nécessité ne se fera en un claquement de doigt. Pour lui, elle ne dépend pas de nous.
« Depuis peu, les Sénégalais nous interpellent sur la baisse des prix des denrées de première nécessité. Nous ne sommes pas responsables de la cherté du coût de la vie », s’est-il dédouané. « Avant notre arrivée au pouvoir, les Sénégalais étaient confrontés à la cherté de la vie.
C’est un problème qu’on a trouvé sur place et nous allons y apporter des solutions », a rejeté Sonko. Selon lui, « la baisse du prix des denrées dépend de plusieurs facteurs ». « Si tous les produits alimentaires comme le blé, le mil, le sucre sont importés, et que leurs prix sont fixés au niveau international, notre marge de manœuvre sera moindre », a laissé entendre le Premier ministre.
Sonko relève qu’« il nous sera difficile d’effectuer une baisse dans la mesure où le prix d’achat a été fixé ailleurs. Leurs prix nous seront imposés ».
« Il faut que les Sénégalais sachent que le programme de souveraineté est la voie de salut et une solution pour le Sénégal. Un pays qui a une souveraineté alimentaire a plus de chance pour s’en sortir qu’un pays qui dépend de l’extérieur. La souveraineté demande beaucoup de travail et ne s’atteint pas en une seule journée », a lancé Sonko, avouant l’impuissance du Sénégal à régler tout de suite le problème de la réduction des prix des produits de première nécessité.
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