Le député Moussa Diakhaté, membre de Bokk gis gis s’est montré très en colère après les incidents liés aujourd’hui à la gifle administrée à la parlementaire Amy Ndiaye Gniby par son collègue membre du Parti de l’Unité et du rassemblement en l’occurrence Massata Samb
Moussa Diakhaté appelle ses collègues au calme. Selon le jeune député, une nouvelle image écornée du Sénégal sera partagée dans le monde. Il ajoute qu’il faut privilégier les débats d’idées en lieu et place des invectives. « Les caméras étaient étaient là. Les gens ont filmé ces incidents. Le problème, c’est qu’il y a rien de nouveau sous le soleil. Depuis le début de cette législature, nous assistons non pas à la rupture mais, à la pourriture de par les attitudes, de par les comportements. C’est des invectives, des insultes maintenant, paraît-il on en est arrivé à des coups de mains. Même à l’arène, les gens prennent le temps de s’organiser pour faire la lutte. Tout ce qu’on peut dire, c’est que l’image est encore écornée. C’est une Assemblée sur laquelle beaucoup fondaient de l’espoir mais malheureusement, les actes que nous voyons des uns et des autres n’honorent ni notre institution, encore moins notre honorabilité de députés. Somme toute, nous sommes meurtries par ces images qui au niveau de l’opinion et même de nos familles nous dévalorisent de manière générale. Ce n’est pas pour rien qu’on nous appelle députés », a souligné pour le regretter le porte-parole du Parti Bokk Gis Gis.
Toutefois, il a aussi renvoyé la faute aux électeurs sénégalais dans le choix de ses représentants. « Je tiens à dire que le peuple est aussi responsable de ce qui se passe là. On n’élit pas n’importe qui député. On ne donne que ce l’on a. on ne peut pas demander à quelqu’un qui n’a pas été préparé à être dans l’élégance, dans le débat d’idées à l’être ipso facto. On se bat à l’Assemblée autour d’idées. Je suis dégoûté. On insulte par ci, par là. Il n’y aucun respect pour cette institution. C’est vraiment dommage mais c’est ce que les Sénégalais ont choisi. Il faut que chacun assume ses choix quand il faut le faire », a-t-il fait savoir.
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