C’est un signal de détresse du cadre unitaire de syndicats d’enseignants du moyen secondaire authentique. Il sollicite la réaction de l’Etat du Sénégal pour la saisine de son voisin gambien afin de rouvrir le pont de Farafégni qui lie les deux pays. Ce, pour permettre aux enseignants de rejoindre leurs postes à deux semaines de l’examen du Baccalauréat.
«Nous avons été interpellés par beaucoup d’enseignants correcteurs qui doivent se rendre en Casamance ; ils seront confrontés à des problèmes de déplacement. Si on leur impose de faire le contournement par Tambacounda, ils risquent de faire mille kilomètres. Et cela risque de les fatiguer. C’est pourquoi nous demandons aux autorités sénégalaises de saisir leurs collègues gambiennes pour faciliter la transgambienne en distribuant des ordres de mission aux enseignants correcteurs et en facilitant le déplacement de ces derniers. C’est ce qui évitera des problèmes comme ç’en était le cas lors de la réouverture partielles des salles de classes dans la zone sud…», a dit Dame Mbodje, SG du Cusems authentique.
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