Au cours de la conférence de presse qu’il a animée jeudi 9 juillet 2020, pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur ce qui est désormais appelé l’affaire des 225 hectares de Djilakh, le président directeur général de la Sedima, Babacar a montré son côté social.
Il est particulièrement revenu sur le terrain qu’il a cédé au diocèse de Dakar pour l’augmentation de l’espace de son église, Saint François d’Assise de Keur Massar.
«Le premier terrain où était implanté la Sedima est devenu titre foncier depuis 1993. En voulant quitter cet endroit, j’y avais d’autres plans. Et un jour, le clergé de Dakar était venu me rendre une visite de courtoisie et me remercier de la bonne cohabitation puisqu’entre l’église et notre entreprise, il n’y avait qu’un mur qui nous séparait. En rentrant, ils m’ont dit qu’ils étaient intéressaient si je devais vendre la partie que je devais laisser. Près de deux mois après, je leur ai cédé la partie dont ils avaient besoin », a-t-il rappelé, tout en s’excusant de l’avoir publiquement dit. Parce que tout avait été géré dans la discrétion au point même qu’il y a des gens qui ne sont pas au courant de cette cession.
Toujours dans ses œuvres caritatives, le président fondateur de la Sedima qui a souligné que le terrain de Djilakh n’a pas été hypothéqué, a assuré qu’il tiendra parole de construire un daara (école coranique) moderne et une école professionnelle agricole. «Je ferai plus que les gens attendent de nous», a encore promis l’industriel sénégalais.
D’ailleurs, regardant sur le rétroviseur, Babacar Ngom a déclaré qu’il y a une année, son entreprise a cultivé 50 hectares dont toutes les récoltes ont été reversées aux habitants de Djilakh. «Ce jour-là, nous avons tué deux taureaux et invité tous les habitants ; c’était une grande communion… », a-t-il raconté.
Babacar Ngom qui n’entend ps saisir la justice pense qu’une solution peut être trouvée dans ce litige, « au grand bénéfice de toutes les parties ». L’homme d’affaire fait totalement confiance au ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana, dont il a salué la tenue à travers une écoute attentive des deux parties.
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