Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a invité les Sénégalais à signaler tous les lieux de propagande en faveur des avortements clandestins…
« Les citoyens sont ainsi appelés å signaler aux autorités sanitaires, aux autorités administratives et aux forces de défenses et de sécurité tous lieux de propagande en faveur des avortements clandestins, d’offre ou de distribution de produits ou de moyens pour pratiquer les avortements », peut-on lire dans un communiqué parvenu à Jotalixibar. Selon le ministre, « les services de lutte contre la cybercriminalité seront saisis pour rechercher et punir les auteurs de ces pratiques ».
« Au Sénégal, a-t-il rappelé, l’interruption volontaire de grossesse est interdite par la loi, à l’exception unique de l’avortement thérapeutique encadré par le tribunal ». « Autrement, toute interruption de grossesse réalisée pour une raison non médicale constitue un avortement provoqué. Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale informe également que l’interruption volontaire d’une grossesse par une personne non qualifiée et/ou dans un environnement non adapté représente un avortement à risque, dont les complications médicales sont diverses et variées : hémorragies, infections, troubles mentaux, rejet par la société, infertilité, stérilité, infections, décès », souligne le texte.
Selon les services du ministère de la Santé et de l’action sociale, «les peines sont applicables à la femme enceinte, à toute personne qui aura pratiqué l’avortement ou la tentative, et à l’ensemble des complices ». « Explicitement, le code vise tous aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences, ou tout autre moyen pour procurer ou tenter de procurer l’avortement d’une femme enceinte. Sont également punies : la publicité de cabinets médicaux provoquant au délit d’avortement ; la vente ou la distribution de quelque manière que ce soit de remèdes, substances, instruments ou objets quelconques destinés au délit d’avortement », a-t-il précisé.
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