Le Comité de plaidoyer pour l’autorisation de l’avortement au Sénégal (CP2AS) poursuit sa feuille de route et espère aboutir à une loi. Il fait face à de nombreuses contraintes qu’il essaie de transcender.
Les données de la Direction de l’administration pénitentiaire renseignent qu’en 2021, 25 % des femmes détenues l’ont été pour avortement et 21 % pour infanticide. Du côté de la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, on fait état de 34 079 cas d’avortement constatés en 2020 au Sénégal.
Awa Tounkara, membre du Comité de plaidoyer pour l’autorisation de l’avortement au Sénégal (CP2AS), faisait, hier, une communication lors d’une cession de formation sur ‘’Les droits de la santé sexuelle et reproductive, clarification des valeurs et transformation des attitudes pour les journalistes au Sénégal’’.
Selon elle, le continent africain est l’un des plus répressifs en termes de législation, ce qui explique que plus de 99 % des avortements y sont pratiqués de façon illégale.
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