
Placé sous mandat de dépôt en septembre dernier, pour « escroquerie au préjudice de l’État, usurpation de fonction, trafic d’armes et de munitions et détention d’armes », Jérôme Bandiaky a été entendu au fond il y a quelques semaines.
Désormais, Bandiaky peut introduire une demande de liberté provisoire et ainsi espérer recouvrer la liberté.
Le journal Les Echos qui fait cas de cette information, dans sa parution du jour que le nom d’Aminata Touré, dans l’actuel pouvoir, a été cité au cours de l’audition du mis en cause par le Doyen des juges. Notamment sur l’appartement qu’il occupait en ville (Dakar).
Jérôme Bandiaky a déclaré avoir obtenu cette villa grâce à l’ancienne Première ministre, Aminata Touré. Elle avait pris la succession de Abdoul Mbaye à la Primature.
La Première ministre l’avait engagé comme «assistant de sécurité», la profession qu’il a revendiquée face au magistrat instructeur, selon Les Échos.
«Il explique que son travail peut consister à suivre de loin la personne qui l’a engagé pour assurer sa sécurité ou bien veiller sur ses enfants, les amener à l’école, etc. ou même se charger de certains démarches secrètes», rapporte le journal.
Lorsqu’il était au service de la cheffe du gouvernement alors qu’il habitait les Mamelles (Ouakam), il arrivait souvent en retard au travail.
« Mimi Touré, dit-il, lui a alors proposé de faire une demande et de la lui remettre afin qu’elle lui trouve une villa en centre-ville. C’est ainsi que la villa [l’appartement] qu’il occupait avec sa famille en ville lui a été remise», informe la même source.
Bandiaky a précisé, selon le journal qu’en accomplissant la formalité demandée par l’ancienne Premier ministre, il a signé les documents en tant qu’ « assistant de sécurité et non comme agent de l’État ». « Lorsque Mimi a quitté la fonction de Pm, il a continué à occuper l’appartement car, il s’était pendant ce temps rapproché de Macky Sall. Du coup, il était souvent à la Présidence », souligne le journal.
Jérôme Bandiaky a, selon le journal, juré n’avoir jamais fait de trafic d’armes, qu’«une seule arme trouvée chez lui peut lui être reprochée».
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