Audit du fichier électoral : Les cadres de l’Apr dénoncent la mauvaise foi de l’opposition

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«On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à moins qu’on soit membre de l’opposition sénégalaise». Ces propos sont du coordonnateur des cadres républicain, Abdoulaye Diouf Sarr.

Le ministre qui a lui-même présidé le débat organisé par Mes Pape Sène et Ousmane Sèye, ce jeudi au siège du parti – est revenu sur la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao sur le parrainage et la question du fichier électorale. Il en a profité pour apporter la réplique à Mamadou Diop Decroix et compagnie.

Pour Abdoulaye Diouf Sarr, cette opposition est animée de mauvaise foi, car c’est elle qui a posé comme condition cet audit avant la tenue des élections, et de surcroît, elle a participé à tout le processus et donné son quitus pour le démarrage des travaux par les experts.

«L’opposition qui est allé dans un consensus et dans une acceptation de la méthodologie depuis le début, s’est réveillé tout à la fin pour remettre tout en cause. Et cela ne me paraît pas élégant pour ne pas dire indigne d’une démocratie comme la nôtre».

Pour le coordonnateur de la Ccr il est clair que l’opposition n’est pas prête à aller à l’élection et essaie de trouver les moyens de se justifier devant l’opinion publique ; et le meilleur moyen, c’est de récuser les résultats du rapport d’audit qui, pourtant, est jugé bon à plus de 98%.

«Aujourd’hui, des experts indépendants, des experts qui ont réalisé l’audit de ce fichier, nous ont dit, de manière globale, que le fichier est un fichier de très bonne qualité, mais nous ont dit en plus, que le dispositif institutionnel des élections au Sénégal est un bon dispositif. J’estime que l’opposition qui a été au début et la fin de tous ce processus, devait se rendre à l’évidence et accepter d’aller aux élections dans des conditions qui sont des conditions consensuelles. Mais, vouloir remettre tout en cause ne me semble pas être élégant pour cette opposition».

Concernant la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao sur le parrainage, Diouf Sarr et ses camarades estiment que cette dernière a outrepassé ses compétences et s’est hasardé sur un chemin qui n’est pas son chemin. D’ailleurs, ils n’excluent pas d’introduire un recours pour révision de cette décision rendue par la Cour.
Tribune

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