« Le prédisent de la République me respecte et je le respecte aussi. Il sait que je suis un homme que conviction que j’ai choisi d’entrer en politique volontairement et que j’ai choisi de m’encrer dans l’opposition. Il sait que j’ai un programme politique. Il m’a fait appelé, j’ai pris mon avion, j’ai fait plus de 14 heures de vol (il a quitté Kinshasa, où il travaille). Je suis réparti de lendemain », a expliqué sur Rfm, Boubacar Camara dont l’audience a été révélée par le journaliste Adama Gaye.
« Je l’ai écouté, il m’a expliqué ce qu’il voulait faire de ce pays. Il m’a expliqué les mesures qu’il est en train de prendre pour mettre le pays sur une trajectoire durable. Je l’ai remercié de m’avoir invité. Lorsqu’un chef d’État vous appelle pour avoir votre point de vue sur la situation, votre devoir c’est de lui parler franchement », a poursuivi l’ancien directeur de la Douane.
Décidé à ne rien cacher, le candidatdéclaréa la présidentielle de 2019 note : . « je lui ai exposé les rectifications qu’il faut faire. Je lui ai exposé mon programme politique et je lui ai montré que les rectifications sont essentielles. Le changement de cap n’est pas négociable. Nous ne pouvons pas embarquer dans ce navire qui dérive et qui a abouti aux résultats que nous avons vu. Nous ne pouvons pas dénoncé cette situation que les Sénégalais vivent, critiquer tout cela et revenir dire que c’est bon ».
Boubacar Camara a insisté auprès du chef de l’État que « ces rectifications sont indispensables» pour s’engager dans un combat où dans la mise en oeuvre d’une politique publique qui n’est pas conforme aux orientations que (nous voulons). « Ça n’aurait pas de sens de me proposer de venir travailler avec lui, parce-que les divergences qui ont été constatées lors de cet entretien sont telles que ça n’aurait aucun sens pour le prédisent de la République de me dire venez travailler avec moi. Nous n’avons pas la même conception, ni la même vision pour ce pays ».
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