Lors du vote de la loi pour la criminalisation du viol portée par l’Association des Juristes Sénégalaises, personne n’a dit que le Sénégal n’est pas un État islamique. Au contraire, la loi fut votée à l’unanimité.
Maintenant que le peuple demande la criminalisation de l’homosexualité, dans un élan unitaire bien dicté, de « bonnes consciences politiques », femmes et hommes, nous rappellent que le Sénégal est un État laïc, ce n’est pas un État islamique.
Le Ghana vient de voter la criminalisation de l’homosexualité par une proposition de loi, ce n’est pas un État islamique. Alors pourquoi avancer une telle ineptie après le chantage sur l’arrêt des flux financiers étrangers ? La panique? Cette affaire est avant tout une question culturelle et sociale, une question de valeurs ; c’est pourquoi, les confréries religieuses, les Imams, l’Eglise, le Bois sacré s’y retrouvent. Un Premier ministre de la République m’a confié qu’il en avait marre des homosexuels dans ce pays. C’est dire l’influence des pro-agenda Gay LGBT. Il est temps de bloquer cet agenda.
Abdoulaye Diouf Sarr, patron des cadres de BBY, qui après avoir refusé de faire la lumière sur l’argent public de la Covid 19, mène une campagne de milliardaire à Dakar. Il est temps qu’il clarifie sa position personnelle sur la criminalisation de l’homosexualité, comme l’a fait le Khalife Général des Tidianes. J’attends qu’il signe la pétition de And Samm Jikko Yi sur la criminalisation de l’homosexualité.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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