Au-delà de la Politique, le grand Sénégal : Doudou Kasse Sonko

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À la coalition « JOTNA » pour l’alternative lancé, le 31 août 2019, par le président de Pastef, Ousmane Sonko, s’oppose désormais 
la coalition nationale citoyenne « DOGGU » pour le Grand Sénégal. S’inscrivant au-delà des frontières des partis politiques, « DOGGU », dont l’objectif est de consolider et sécuriser les acquis du Plan Sénégal émergent (PSE), porte l’empreinte de Doudou Ka, Président de l’UFMD/Doolel Koolere, par ailleurs Administrateur Général du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP).

Chers concitoyens, 

Il me plaît, à travers la présente tribune, que je partage avec mes amis, mes camarades et mes partisans, de récuser avec force, les pratiques politiques et publiques déviantes manifestées avec véhémence par un certain type de politiciens, et qui sont aux antipodes de nos valeurs communes.

La politique au Sénégal est devenue méconnaissable. Si jadis, l’enjeu était idéologique, programmatique ou stratégique, il est pour le moins inquiétant de constater aujourd’hui, qu’il est simplement polémique et éristique. La lutte pour les intérêts des masses a cédé le pas à la lutte des places, pour certains et à l’hystérie du pouvoir, pour d’autres. 

Une nouvelle génération de politiciens a décidé de faire de l’invective et de la délation un jeu favori pour s’affirmer dans le landerneau politique national. Témoins des graves dérives verbales et comportementales qui se déroulent sous nos yeux, chers concitoyens, nous avons le devoir et la responsabilité de rappeler et de magnifier l’idée de ce Sénégal « un et indivisible » ; ce Grand Sénégal qui a forgé son expérience démocratique sur des valeurs ancestrales, sur un héritage de plusieurs siècles et sur des épreuves et conquêtes qu’il importe de capitaliser.  

Du défunt président Léopold Sédar Senghor au président Macky Sall, en passant par ses prédécesseurs Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, de nombreux jalons ont été posés pour la construction de ce Grand Sénégal, à la fois triomphe et aboutissement de toutes les luttes de ce grand Peuple. Nous devons par conséquent transcender nos clivages politiques, religieux et identitaires pour promouvoir nos valeurs, fondements de notre stabilité et de notre volonté commune de construire une Nation prospère, solidaire et de paix.

Jamais dans l’histoire de notre pays, le culte de la délation, de la caractérisation gratuite, de la stigmatisation, de l’affirmation hasardeuse et sulfureuse, n’a été à ce point promu comme politique de ralliement pour tenter de diviser le Sénégal. Ces politiciens attisent au quotidien les rancœurs et alimentent la rumeur aux seules fins de susciter des tensions sociales et politiques.

Prétentieux, sentencieux jusqu’à la condescendance, ils se croient être les plus experts et les plus expérimentés alors qu’ils n’ont jamais fait leurs preuves dans la moindre direction ou service connu de l’administration encore moins dans le privé. Ils vous citent, par exemple, des passages du code pétrolier comme s’ils les connaissaient mieux que les humbles agents de l’administration et les décideurs qui les ont rédigés et qui en ont donné l’esprit.

Prétendant être les seuls détenteurs de la vérité, ils croient aimer le Sénégal plus que quiconque et se targuent d’être les seuls défenseurs des intérêts nationaux.

Promouvant un système « anti-système » comme tout bon nihiliste, qui serait également un autre système, négation de tous les acquis capitalisés jusqu’ici.

On ne les entend jamais parler d’agriculture, d’éducation, de la place de la femme dans la société, d’artisanat, de financement de l’économie, d’aménagement du territoire, d’infrastructures économiques de base, de santé, d’industrie, de transport, de productivité, de sécurité, de développement … 

« Pour eux, tout se ramène, par déformation professionnelle peut-être, à « l’Etat fiscal », au pétrole et au gaz. Avec de tels rabat-joie, que l’on ne soit pas surpris qu’un jour nos sourires soient taxés d’une petite TVA compensatrice de 12% », raille Doudou Ka dans une Tribune.

« Impatients et tonitruants comme Agathon, ce personnage qui répondait aux questions avant même qu’on ne les pose, les voilà qui se précipitent pour dénoncer une cession de parts d’une compagnie privée à une autre, demandant ensuite qu’on les éclaire sur la nature de ladite transaction, les montants, les circonstances, etc. », s’indigne Doudou Ka dans une Tribune.

Ainsi donc, une simple rumeur – « Je viens d’apprendre que Kosmos a vendu 20% de ses parts… » – aura suffi pour justifier tout ce bruit et même un cours magistral sur la fiscalité des transactions !

Ces partisans du repli sur soi manifestent une hostilité notoire contre toute forme d’ouverture et d’évolution, allant jusqu’à stigmatiser nos principaux pays partenaires.

A l’inverse, d’autres tenus par les serments de la responsabilité, du patriotisme constructif et des valeurs fondatrices du grand Peuple sénégalais, se mobilisent au quotidien, sans tambours ni trompettes, dans la sérénité au Sénégal comme à l’Etranger, dans les villes, dans les champs, dans les bolongs, dans l’armée, dans l’administration, dans les marchés, dans les ateliers, dans les compétitions sportives internationales, etc., pour bâtir pas à pas le « Grand Sénégal » de demain, tacite aspiration d’un peuple « doggu », déterminé et engagé.

« La critique est aisée mais l’art est difficile », disait Philippe Néricault.

Tels de mauvais acteurs d’une pièce de théâtre, les voilà qui nous exhibent des documents, des images travesties, des banalités de la vie quotidienne, des contrats, tous pompeusement frappés de suspicion et d’ignominie. Et, sans tenir compte des contextes, des contraintes et des compromis qu’il a fallu faire pour les conclure, on se focalise sur un ou deux points isolés et hop, les voilà dénigrer. Haro sur les fossoyeurs de la République ! On commence même à noter, chez certains de nos jeunes concitoyens, une véritable addiction au scandale et au discours injurieux.

Fort heureusement, ce type de discours populiste et idéaliste à souhait, volontairement dénonciateur voire calomniateur, est aujourd’hui en passe de se faire prendre au piège de ses propres contradictions.

Les sénégalais commencent à se lasser de la puérilité et de l’incongruité d’une certaine catégorie d’aventuriers politiques qui n’ont que des scandales préfabriqués à leur proposer comme solutions alternatives à leurs préoccupations. L’échec, entre autre, de la manifestation de « Aar linu bokk » du 13 septembre 2019 en est une illustration parfaite.

« Tout est devenu matière à scandale aujourd’hui. Un ayant-droit vend 20% de ses parts, c’est un scandale. Il y a eu des inondations, c’est un scandale. Le Président prend quelques jours de repos, c’est un scandale. Il revient, c’est un scandale. Un simple retard de paiement du trésor, c’est un scandale.  Cette stratégie de la «scandalisation» à outrance et de la délation organisée est une pratique politique instrumentale bien connue, d’un autre âge, qui ne sert qu’à aiguiser le sentiment de révolte et de souffrance du peuple, pour ensuite tout mettre sur le dos des tenants du pouvoir considérés comme uniques responsables des malédictions et même des calamités que le Bon Dieu met parfois sur le chemin des croyants pour mieux tester leur foi », constate amèrement Doudou Ka dans une Tribune.

Chers concitoyens,

Le temps des procès d’intention doit cesser. Les caricatures factices, les clichés faciles et les étiquettes gratuites ne doivent plus faire le lit des rancœurs, des rancunes et des haines, dans notre pays.

Le Sénégal est notre patrimoine commun et nul n’a le monopole de l’amour du pays. Que l’on soit du Pouvoir, de l’Opposition, de la Société civile ou que l’on soit apolitique, nous souhaitons tous un Sénégal de progrès, de prospérité, de paix et de justice.

La récente marche organisée à Dakar, le 14 septembre 2019, par la           « Convergence nationale pour la Paix en Casamance » couronnée par le dépôt, auprès du Chef de l’Etat, d’un « Livre blanc », vecteur de solutions concertées en faveur d’une paix durable en Casamance, est une des plus parfaites démonstrations de ce patriotisme constructif du grand Peuple sénégalais.

Toutes ces divergences et cette hostilité apparente ne seraient donc finalement que l’expression maladive d’une concurrence passionnelle pour ce Sénégal que nous aimons tous très fort. 

Au-delà de toute autre considération, nous partageons une histoire, une culture et des valeurs sur lesquelles nous devons nous adosser solidement pour construire ensemble notre devenir. 

Chers concitoyens,

Le Sénégal se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins.  Nous ne laisserons pas notre pays plonger dans l’abîme de la haine et de la division. Nous nous engageons au plein sens du « doggu » à sauvegarder l’essentiel de ce qui fonde notre Nation, un peuple solidaire et indivisible, un objectif commun et une foi inaliénable de construction nationale.

Sans risque de me tromper, il est évident que mes concitoyens, imbus du devoir de leur charge, choisiront, en toute responsabilité de mener le combat pour le triomphe du Grand Sénégal de demain. Ce choix trouve son fondement dans la nécessité de renforcer et de perpétuer les acquis positifs que nous ont légués les différents présidents qui se sont succédé, notamment la stabilité politique, la République, l’administration publique, l’ouverture démocratique, les grandes infrastructures, la libéralisation, l’Etat de droit, la vision d’un Sénégal émergent, l’équité sociale et territoriale, les infrastructures sociales de base, la décentralisation, la création de villes nouvelles, la couverture maladie universelle, le revenu minimum familial, la mécanisation de l’agriculture, etc.

Non ! Les artisans de ces différents acquis sociaux, politiques et économiques ne sont pas « à fusiller », comme le préconise le président du PASTEF. Tout en leur rendant hommage, en dépit des imperfections inhérentes à toute œuvre, notre génération et les suivantes devront surtout travailler à consolider et à approfondir ces acquis, pour l’atteinte du but commun de ce Grand Sénégal, pièce maîtresse d’une Afrique conquérante.

La politique de la table rase, de la destruction totale du système, préconisée par certains, est une aventure aux conséquences incalculables et dangereuses.

Aussi avons-nous décidé de fédérer nos forces pour agir ensemble, dans le cadre d’une coalition nationale citoyenne dénommée « DOGGU », pour sécuriser et construire ensemble le Grand Sénégal, afin de consolider les acquis transhistoriques qui nous ont été légués, tout en travaillant à donner au Président Macky Sall les moyens de parachever ses chantiers et de concrétiser son projet d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035.

Cette nouvelle initiative citoyenne vise à rassembler les sénégalais autour de l’Essentiel et de promouvoir une dynamique constructive principalement portée par une jeunesse forte de nos valeurs dont, parmi d’autres, l’honnêteté, la connaissance, le travail, la loyauté, la solidarité et la foi.

C’est tout le sens de l’appel que nous lançons, très chers concitoyens, à un « DOGGU » sans réserve pour le Grand Sénégal.

Vive la République, Vive le Sénégal !                   

Doudou KA 

Président de l’UFMD/Doolel Koolere

Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées,

Banquier d’Affaires

Source : Kritik

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