Pendant que le coronavirus fait des morts en Chine et maintenant dans un autre pays asiatique, nous attirons l’attention des sénégalais épris de nos valeurs sur le risque de contamination de ces valeurs ancestrales par des jeunes sans repères, apparemment sans éducation de base, qui s’en prennent à des personnalités comme Abdoulaye Wade. Pour qui se prend ce « xal wu fay (cendre) » pour insulter l’ex président du Sénégal ?
Abdoulaye Wade peut ne pas être une préférence pour lui et ses semblables, ni pour tout le monde mais Me Wade est et reste une référence. Abdoulaye Wade, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, est une personne âgée qui, dans la socio-culture africaine, mérite tout le respect et toute la considération qu’exige son âge. Mieux, Abdoulaye Wade est un patrimoine national, régional et mondial. Un patrimoine, on le préserve.
Ces jeunes désorientés, qui ont perdu la belle et riche civilisation africaine au profit de celle de l’Occident pas forcément exemplaire pour nous, s’inspirent de je ne sais quel modèle pour nous pomper les narines avec des vents de contre-valeurs au risque pulmonaire dangereux. Et ce sont gens-là que certains supposés « droits-de-l’hommistes » promeuvent et offrent comme exemple à notre jeunesse. Mauvais exemple de bravoure.
L’activisme ne peut être un métier. En occident, d’où il nous est venu, ceux qui s’y adonnent sont des travailleurs qui en font usage quand toutes les voies de recours sont épuisées ou pour une opération coup de poing pour marquer les esprits de l’opinion et se faire entendre, dans une durée déterminée. Mais sous nos tropiques, certains paresseux en ont fait une occupation permanente avec l’aide d’une certaine société civile.
L’activisme des encagoulés politiques, principaux « actionnaires » de certains partis politiques ou lobbies, via des batailles de procuration ne saurait être une alternative à la discipline qui caractérise nos sociétés, gage de notre bonne éducation. Oui à la dénonciation de ce qu’on ne partage pas, oui à l’expression des désaccords, oui à un doit de dire ce qu’on pense ; le tout dans l’ordre, la discipline et la responsabilité.
Le comportement de l’auteur de ces injures est inacceptable, intolérable et impardonnable. Il faut cadenasser les gueules de ces outlaws (hors la loi) qui veulent déconstruire les valeurs de respect de l’ainé qui constituent l’un des socles fondamentaux de notre civilisation africaine. Je m’indique et partage la colère de tous les sénégalais qui se sentent blessés par ce garçon. Faisons tous attention à ce « coron’activisme’ irresponsable.
On ne peut pas accepter que des anti modèles confisquent l’espace public et le transforme et un terrain de contre-valeurs ou règnent le désordre et l’indiscipline. Il n’est pas souhaitable que ces gens soient un ‘modèle (?)’ pour notre jeunesse. On peut avoir mieux en faisant mieux au Sénégal, dans la discipline. Car ce que la discipline ne nous procure pas de bien et de bon, ce n’est pas l’indiscipline qui peut nous le procurer.
En tant que sénégalais et africain, je condamne les propos injurieux adressés à Maître Abdoulaye Wade, père incontestable de la démocratie sénégalaise et bon exemple de courage, de sacrifice, d’ouverture, de générosité et de combativité pour la nation sénégalaise. Je demande à tous les concitoyens épris de valeurs de respect et de reconnaissance de rejeter les propos malsain d’un jeune perdu dans notre société.
Je demande aux décideurs de prendre des mesures pour mettre de l’ordre pour ne pas un terme à ce phénomène qui, si rien n’est fait pour le contrer, finira par installer un désordre et une turbulence sociale qui nous sera préjudiciable. J’invite la jeunesse sénégalaise à suivre et s’inspirer des modèles positifs et constructifs de notre pays afin de se faire une hygiène de vie sociale et s’offrir une longévité. Wassalaam !
Mamadou Lamine BA
Journaliste consultant en Médias et Communication
Citoyen sénégalais respectueux des valeurs ancestrales africaines
Responsable de l’APR dans la Commune de Baghère
Tel : 77 548 40 88
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