L’affaire de viols et menaces supposés de Ousmane Sonko continue de défrayer à l’Assemblée nationale où la commission ad hoc veut entendre le député en vain.
Ses « conseils » députés de l’opposition et des non-inscrits ont exigé que leur soient rendus les documents qu’ils ont demandé. Même si la demande a été satisfaite, Cheikh Bamba Dièye et ses collègues voulaient également d’aller dans un bureau pour les consulter sur place. Après avoir lu ces Pv, ces députés non convaincus, ont demandé l’audition de la présumée victime. Ils exhibent un désir de s’entourer d’experts pour analyser les fameux prélèvements.
Autres griefs, le représentant des non-inscrits indique que la convocation a été envoyée
à Ousmane Sonko, avant même la fin de la réunion.
Mais, ces accusations ont été battues en brèche par la vice-président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar, Adji Mergane Kanouté. En l’absence du président, Aymerou Gning malade, elle a reçu la lettre de suppléance. Adj Mergane Kanouté a étalé toute sa déception à cause du comportement de ses camarades député de l’opposition.
« Nos honorables collégues de l’opposition siégeant dans la Commission ad hoc ont tout faux de dire que le courrier destiné au collègue Sonko a précédé la réunion. Ce qu’il faut retenir est que la proposition a été faite devant eux et elle a été retenue », a-t-elle rectifié dans le journal Source A qui a rapporté les propos.
Et de poursuivre : « pour une levée de l’immunité parlementaire d’un député, l’Assemblée n’a jamais auditionné des personnes autres que des députés concernés. La réunion s’est passée dans de bonnes conditions. Tous les membres de la Commission ad hoc y ont assisté, du début à la fin ». Des propos qui contredisent complètement les dires de l’opposition. A l’en croire Moustapha Guirassy n’a pas démissionné de cette commission ad hoc encore moins. Il était bien présent tout comme Cheikh Bamba Dièye et Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly.
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