Dans un entretien qu’il a accordé au journal Le Quotidien, dans sa parution du jour, Aymerou Gning, président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar est largement revenu sur les raisons de l’augmentation du nombre de députés, passant de 165 à 172. « Avec la création du nouveau département de Keur Massar, il est évident qu’il fallait s’attendre à une augmentation du nombre de députés », fait-il savoir.
Pour lui, il est nécessaire que ce nouveau département, très peuplé, puisse avoir des députés. « Quand on augmente le nombre de députés, il faut aussi voir s’il n’y a pas de disparités. Car, le nombre de députés est déterminé par le poids démographique des départements. Or, il y a des départements qui en ont souffert », explique le député maire de Mérina Dakhar.
Il rappelle le cas de Thiès qui, pour des raisons politiques a vu le nombre de députés baisser, de 3 à 2. « Est-ce qu’il n’est pas temps de corriger cette distorsion ? Mbour, un département extrêmement peuplé ne voudrait-il pas qu’on revoit son nombre de députés au regard de soin poids démographique ? », se demande le parlementaire. Pour lui, il est important de faire ces corrections.
Le responsable Apr rassure que les dépenses liées à l’arrivée de nouveaux députés n’impacteront l’actuel budget car tout est contenue dans le budget. « J’ai cru comprendre que dans le cadre du budget qui a été voté en 2022, on ne fera aucune loi de finance rectificative qui portera sur les dépenses de l’Assemblée nationale. Maintenant en 2023 on verra parce que les données auront changé. On verra comment prendre en compte les nouveaux députés », souligne Aymerou Guingue.
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