Le meurtre du commandant Sané, froidement tué par balle, par des bandits qui voulaient vider le bureau de poste de la ville de Koumpentoum, continue de choquer.
Mais, pour l’ancien commissaire de police, Cheikhna Kéita, cet assassinat de l’adjudant-chef en plein exercice de sa mission révèle un mal plus profond. Il s’agit, selon lui du manque de moyens humains, matériels de la police et de la gendarmerie, qu’il déplore, par ailleurs. Il estime que cette situation expose ces agents dans l’exercice de leur mission.
«On a un problème d’effectifs qu’on doit rattraper. Le problème de ratio (…) Nous courrons derrière un gap extrêmement important, chez les policiers et gendarmes. Au plan des moyens, nous étions beaucoup moins lotis, il y a de cela quelques années. Nous courrons derrière un gap parce qu’il y a encore quelque chose à faire », a-t-il dit. Il était l’invité de l’émission Grand jury de la Rfm, ce dimanche.
Selon lui, une situation sécuritaire s’analyse. Et de réitérer : «à vrai dire nous avons des problèmes parce que nous courrons derrière des gaps sur l’effectif et sur les moyens parce que nous devons ré-envisager notre politique sécuritaire».
Jotalixibar
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