Les 17 femmes du Pastef arrêtées depuis avant-hier (vendredi) et poursuivies pour menaces et trouble à l’ordre public sont toujours en garde à vue au commissariat de Dieuppeul.
Leur avocat, Me Babacar Ndiaye, souligne qu’elles sont reprochées de manifestation sans autorisation et de menaces à l’ordre public. C’est pourqupoi elles ont été placées en garde à vue. Toutefois, l’avocat a balayé du revers de la main ces accusations qui ne peuvent, selon lui constituer un délit. « Nous sommes dans un état de droit où il n’est pas interdit à une personne de vaquer à ses occupations. Dans ce cadre les femmes avaient le droit de se rendre au domicile de leur leader pour lui apporter leur soutien moral… D’autant plus que le vendredi coïncide avec la levée de l’immunité parlementaire de Sonko », soutient-il. Et d’ajouter en guise de mise en garde : « nous appelons donc ce régime à la retenue en acceptant de se soumettant aux dispositions légales et réglementaires qui encadrent nos rapport sociaux ».
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