Trois jours après un revers électoral, plusieurs des ministres du gouvernement d’Alberto Fernandez lui ont présenté leur démission, mercredi 15 septembre, alors que le président avait exprimé sa volonté de ne pas remanier son gouvernement dans l’immédiat.
En tout, cinq ministres, ceux de l’Intérieur, de la Justice, de l’Environnement, des Sciences et de la Culture ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires ont présenté leur démission au président argentin Alberto Fernandez, mercredi 15 septembre.
Tous sont des fidèles de la vice-présidente Cristina Kirchner, qui, selon les médias argentins, pousse le président à remanier son cabinet depuis le cinglant revers électoral essuyé par la majorité péroniste aux primaires des élections législatives. Dimanche, les candidats du gouvernement ont été battus dans 17 des 24 provinces argentines, dont leur fief, la province de Buenos Aires. Le soir du scrutin, le président avait assumé la responsabilité de la défaite, reconnaissant des « erreurs » dont il a promis de tirer les enseignements.
La coalition de centre gauche au pouvoir a recueilli moins de 31% des suffrages exprimés dimanche à l’échelle nationale, deux mois avant les élections législatives pour renouveler la moitié des sièges de la Chambre des députés et d’un tiers ceux du Sénat. La coalition de centre droit de l’ex-président de Mauricio Macri a obtenu 40% des suffrages et a fortement progressé dans la province de Buenos Aires.
Rfi
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