Apaisement de la tension politique : la société civile pose 8 recommandations

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Le colectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) est préoccupé par le climat social qui prévaut dans ce pays. Face à la presse, ce mardi, ces organisations dont

Des organisations de la société civile pour les élections dont l’Ong 3D, la Raddho, la Lsdh entre autres, saluant l’appel au dialogue lancé par le président de la république, Macky Sall lors de son discours à la nation, à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, ont profité pour poser 8 recommandations. Ce, pour apaiser la tension politique.

Ils soulignent que «le succès d’un processus est conditionné par le caractère équitable du procédé ayant permis de définir les règles du jeu électoral».

«Un dialogue politique inclusif à tous les niveaux est alors essentiel pour la stabilité des processus électoraux», ont rappelé Moundiaye Cissé et Ciie aux acteurs politiques.

Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections a saisi l’occasion pour présenter aux acteurs politiques les recommandations prioritaires formulées en prévision de l’élection présidentielle de février 2024.

La première recommandation est «la prise d’initiatives par le chef de l’Etat en vue d’un apaisement du climat politique, la modification des articles L.29 et 1.30 du code électoral de manière à abroger la déchéance électorale automatique. Et assurer la traçabilité des cartes d’électeur de manière à localiser celles qui ne sont pas distribuées».

Ces organisations de la société civile demandent également au gouvernement de procéder «au découpage de la carte nationale d’identité (CNI) et de la carte d’électeur, d’envisager la possibilité de voter sur présentation de la CNI tout en facilitant l’accès aux informations électorales». Concernant le système de parrainage, ces organisations demandent de le réformer à travers les mesures suivantes : «instauration du parrainage optionnel ou alternatif par des élus et des électeurs ; détermination du pourcentage de parrains sur la base du nombre de votants à la dernière élection présidentielle, instauration d’un système d’enregistrement et de contrôle simultané des parrainages».

Ces acteurs de la société civile demandent la mise en place d’une commission de réception, d’enregistrement et de contrôle des parrainages qui délivre un quitus et possibilité d’ouvrir un contentieux auprès du Conseil Constitutionnel. Les organisations de la société civile pensent également qu’il faudra «garantir l’accès des partis politiques au fichier électoral par la prise du décret prévu à l’article L.49 du Code électoral, mettre en œuvre les points de consensus actés par la commission du dialogue et les pertinentes recommandations des experts de la CENA, et veiller au renouvellement du mandat des membres de la CENA».

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