Dans le cadre de la rebaptisation de certaines rues de Ziguinchor et révision de l’organigramme de la mairie de la ville par Sonko sans l’aval du préfet, l’autorité administrative avait saisi la cour suprême. Cette dernière a débouté Sonko hier.
Mais, dans un communiqué, le maire de la ville dénonce « une violation » de la procédure et par la Cour suprême et par le préfet. Il dit attendre la notification pour la contester par voie de rabat d’arrêt. Ousmane Sonko qualifie déjà d’illégale la décision de la Cour et garde les nouvelles dénominations des trois avenues concernées de Ziguinchor.
Voici les précisions contenues dans la note dont Jotaxibar a reçu copie :
“Le délai prévu pour un recours en annulation d’une délibération d’un conseil municipal est de deux mois après sa transmission ;
- la Cour dispose alors d’un délai d’un mois au maximum pour statuer ;
- le préfet doit obligatoirement notifier au maire sa saisine avec les motivations ;
- le maire présente alors ses conclusions à la juridiction administrative.
Rien de tout cela n’a été fait. Et voilà qu’on nous annonce en grand titre une décision de la Cour suprême.
Si celle-ci existe réellement, nous attendons qu’elle nous soit notifiée pour la contester par voie de rabat d’arrêt car elle serait illégale.
En attendant, les Avenues du TIRAILLEUR AFRICAIN, SÉLÉKI 1886, THIAROYE 44 et de la PAIX restent décolonisées et gardent leurs nouvelles dénominations”, a fait savoir le maire de la ville de Ziguinchor.
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