Andrea Ori, HCDH : “Les droits des femmes et des enfants sont bafoués au Sénégal”

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Le Sénégal doit mieux faire en matière de respect des droits de l’homme. C’est l’avis du représentant en Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits humains. Selon le chef du bureau régional du HCDH, les droits des femmes et des enfants sont bafoués au Sénégal, Andrea Ori.

« Ça reste encore un défi majeur sur les droits de la femme ; c’est vrai qu’aujourd’hui, on a la parité mais, elle ne veut pas dire égalité de sexe. Parce que vous avez encore des lois nationales discriminatoires dans un pays où les préambules de la constitution dit que les hommes et les femmes ont les mêmes droits, sont égaux. Mais, si vous allez dans les lois et les pratiques et dans les traditions, vous verrez qu’il y a des pratiques et lois discriminatoires, dans lesquelles la femme n’a pas les mêmes droits que l’homme. Il y a aussi la question des enfants de la rue. Pourquoi aujourd’hui dans un pays comme le Sénégal pays de la paix et de la démocratie et des droits de l’homme, on a encore des centaines de milliers d’enfants, comme on les appelle ici talibés qui n’ont aucun droit aucune protection de leurs droits. Ils sont mis à la disposition de soi-disant maîtres coraniques… », a-t-il fustigé.

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