La question passe pratiquement inaperçue en raison de la vitalité de l’actualité politique pré-électorale. Il s’agit d’une représentation outrageuse du Président de la République, Clé de voûte des Institutions et incarnation de l’Unité nationale par des politiciens encagoulés de la société civile.
La confusion avec la caricature, forme d’expression écrite, est gauche. L’apologie des réseaux sociaux dont certains relèvent du privé et de l’intimité est rudimentaire. Le Président de la République et sa famille politique sont insultés dans le Net. La caricature, s’il en serait ainsi, est allée loin.
Rien ne l’explique. Seule la retenue, le discernement et le respect des Institutions et de ceux qui les incarnent doivent impérativement alimenter l’esprit public. Dans certains pays, la sanction pénale et coercitive serait sans aucune forme de procès.
La liberté d’expression ne s’accommode point de la permissivité. Jusque dans le privé d’un réseau télématique, jusque dans l’intimité d’une communication délicate, et jusque dans l’étroitesse d’une échange numérique, l’éthique, la déontologie, la sagesse, les principes sociaux et la probité devraient et doivent demeurer le pilori de toute communication publique et de toute confidence partagée.
Derrière une personnalité publique se dissimule une famille, des amis, des proches et des parents au sens africain. Une réflexion critique, acerbe et même acidulée est un acquis de liberté d’expression. Elle devient perverse et pernicieuse, nocive et nuisible, malsaine et destructrice, incommodante et même maléfique quand elle charrie en elle une vulgarité doublée d’une grossièreté indigeste dans une société où la parole publique pèse lourdement dans l’orientation des destinées.
La clémence pour les auteurs de cette représentation triviale du Président de la République serait une leçon et une alerte. Elle serait un appel à l’esprit public sur les effets pervers, putrides et dangereux des réseaux sociaux et de la communication télématique. Si ce ne sont pas des guides religieux, des personnalités morales et civiles qui sont l’objet d’insanités et de vilénies, ce sont des personnalités de la République qui sont assenées de propos et de commentaires difficilement contrôlables et désastreux. Le Sénégal est un pays démocratique. Le Sénégal est un pays libre. La démocratie et la liberté sont des acquis épiques. Aucune autorité d’Etat ne doit les remettre en cause. Mais aucun citoyen ne doit les altérer !
Seydi Gassama d’Amnesty international et Alioune Tine Afrikajom center, Pierre Goudiaby Atépa soutiennent un combat partisan par la promotion de mouvements anti-démocratiques qui ont comme seuls moyens la manipulation, l’invective et la violence au détriment de la stabilité, du dialogue et des urnes. Il est de notre devoir de leur rappeler que la défense de la République est le préalable à toute autre considération.
Ils en font trop et en font perdre le goût. Chaque jour Alioune Tine et Cie infestent des stipulations labyrinthiques et imputent des forfaitures à faire endosser à tierce personne.
Le président Macky Sall a renoncé au pouvoir et laissera au Sénégal des avancées sublimes, des infrastructures et des édifices sonores au haut desquels parle le génie national. Alioune Tine et Cie doivent cesser leurs pratiques d’imposteurs. Le Sénégal étant un Etat de Droit, trôner à la tête d’une Institution ne disculpe personne à l’heure de la reddition des comptes.
Une position partisane ne doit, donc, amener ces politiciens encagoulés en quête de présence politique à occulter les forfaitures des uns en accusant les autres parce que c’est leur camp que l’on combat. Ils trichent en taisant les responsabilités de Ousmane Sonko avec qui ils ont une complicité louche.
La vaccination contre la mystification ne sera de trop au Sénégal tant que le fondateur de Afrikajom Center, Alioune Tine, et Seydi Gassama (Amnesty International) seront à la manœuvre.
En effet, une grande imposture consiste, quand un sujet intéresse la collectivité, que des acteurs censés incarner l’impartialité et la défense des causes justes, omettent volontairement toute la chronologie justifiant les postures des personnes impliquées, les conséquences des choix des uns et des autres et, conséquemment, la prise de leurs responsabilités par les acteurs interpellés, pour ensuite condamner ceux qui ont assumé leurs responsabilités pour défendre l’intérêt général.
On attendait de vous une vraie défense du Droit des Sénégalais à vivre en paix, à gagner leur vie dans la quiétude et, surtout, à choisir leurs dirigeants comme ils l’entendent, et surtout pas avec le couteau sous la gorge.
Président Macky pour aujourd’hui, Président Macky pour demain et pour toujours.
Mouhamadou Lamine Massaly, Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR)
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